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L’ouverture d’une information judiciaire dans l’affaire Fillon

L’ouverture d’une information judiciaire dans l’affaire Fillon
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Le parquet national financier (PNF) a annoncé vendredi soir l'ouverture d'une information judiciaire dans l'affaire Fillon. Un nouveau coup dur dans sa campagne, que ses proches s'efforcent de minimiser.

L’ouverture d’une information judiciaire dans l’affaire Fillon

A huit petites semaines de l'élection présidentielle, la campagne de François Fillon n'a sans doute jamais paru si perturbée. Vendredi soir, le parquet national financier (PNF) a annoncé l'ouverture d'une information judiciaire à l'encontre de l'ancien Premier ministre, confiant la poursuite de l'enquête à trois juges d'instruction.

Dans le camp Filloniste, les réactions politiques se font encore rares. Interrogée ce samedi matin par BFMTV, la porte-parole du parti Les Républicains Valérie Boyer a dénoncé une enquête conduite «à charge» par le parquet national financier. «J'espère que la présomption d'innocence sera enfin respectée», a-t-elle continué, en se réjouissant que les investigations soient désormais menées par des juges «indépendants». 

Comme elle, les Fillonistes devraient appeler dans les jours à venir à se concentrer sur le «fond» de la campagne et les propositions. «C'est le seul candidat qui est allé pendant plus de trois ans à la rencontre des Français», continue Valérie Boyer, qui assure que les électeurs ont envie «qu'on leur parle de sécurité, d'emploi et d'avenir».

«J'ai tiré toutes les sonnettes d'alarme»

Si d'aventure le vainqueur de la primaire de la droite venait à être mis en examen, rien ne permet de dire qu'il se retirera bien de la course à l'Elysée, comme il s'y était initialement engagé. «François Fillon n'est responsable que devant les Français», a encore plaidé Valérie Boyer, confirmant le virage entamé par le candidat ces derniers jours. 

Tous les élus LR ne suivent pas pour autant François Fillon les yeux fermés. Depuis l'éclatement de l'affaire, le député Georges Fenech s'était positionné comme le meneur des «frondeurs» du parti. A plusieurs reprises, il a tenté de réunir un bureau politique pour réfléchir à une éventuelle issue politique, posant clairement sur la table l'hypothèse du plan B. Contacté ce samedi par L'Express, l'élu semble découragé. «J'ai dit tout ce que j'avais à dire. J'ai tiré toutes les sonnettes d'alarme en vain, se désole-t-il. Il ne m'appartient plus de jeter de l'huile sur le feu», conclut-il, faisant part de sa volonté de «prendre le large», alors que les travaux parlementaires ont pris fin.

Au sein des autres formations politiques, le silence prévaut. Seule réelle exception à la règle: les responsables d'En Marche! A la baguette, le secrétaire général du mouvement Richard Ferrand. Sur Twitter, il est revenu sur les attaques formulées vendredi soir par François Fillon envers Emmanuel Macron lors de son meeting à Maisons-Alfort. «Pathétiques tentatives de diversion de Fillon, empêtré dans ses affaires, qui multiplie les attaques contre Emmanuel Macron», écrit-il, avant d'ajouter que le candidat de droite a désormais «perdu tout crédit moral, toute stature présidentielle et toute crédibilité à l'étranger». Avec ce mot de conclusion: «disqualifié».

Source : agences

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