Des F-35 américains seront déployés en Europe cette année

Des chasseurs F-35 voleront bientôt au-dessus de l’Europe, du Moyen-Orient et du Pacifique, selon un général américain qui a révélé la volonté du Pentagone de déployer ses avions à l’étranger. Ce ne seront néanmoins pas des missions de combat.

«Les F-35 que nous fabriquons sont fantastiques», s’est félicité le général américain Herbert Carlisle, en charge des opérations de combat de l'Armée de l'air américaine, avant d’annoncer l'objectif de déploiement des chasseurs F-35 en Europe «au printemps ou en été». «L’Europe est en effet un endroit où je pense que cet avion sera bientôt déployé», a-t-il exposé à des journalistes lors d'une conférence de presse, à Washington. Le Pentagone entend également envoyer des F-35 au Moyen-Orient et dans la région Pacifique «dans un avenir proche».

En Europe, les missions de l'avion de combat le plus cher de l’histoire des Etats-Unis ne seront pas des missions de combat, selon Herbert Carlisle. Les F-35 devraient effectuer des opérations de surveillance et de reconnaissance dans des régions touchées par «l’agression russe ou chinoise».

En outre, les chasseurs seront impliqués dans des opérations contre «Daech» en Syrie ainsi que des opérations de surveillance des forces russes et des «menaces potentielles de missiles sol-air» de la part des troupes gouvernementales syriennes, toujours d’après le général américain.

L'avion de chasse furtif ultra-moderne F-35 est un avion de combat développé par l'entreprise Lockheed Martin, appuyé par un financement de l'Australie, du Canada, du Danemark, de l'Italie, de la Norvège, du Royaume-Uni et de la Turquie. Le F-35 est le programme militaire le plus coûteux de l'histoire du Pentagone, qui d'ici fin 2018 aura dépensé 400 milliards de dollars pour 2 457 avions.

Plus encore, sur les 55 ans de la durée de vie prévue du programme, le coût total s'élèvera à 1 500 milliards de dollars. Mais malgré les sommes astronomiques dépensées pour le développement du F-35, l’appareil rencontre des difficultés techniques et des insuffisances structurelles, comme l’a révélé un rapport interne du Pentagone en début d'année.

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