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Affaire Théo: une manifestation de lycéens réprimée violemment par la police

Affaire Théo: une manifestation de lycéens réprimée violemment par la police
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Opposés aux violences policières, plusieurs centaines d'élèves ont bloqué une dizaine de lycées en région parisienne et se sont rassemblés place de la Nation en vue de sensibiliser le public. Des affrontements ont eu lieu avec les forces de l'ordre.

Affaire Théo: une manifestation de lycéens réprimée violemment par la police

Suite à plusieurs manifestations sous haute tension, la région parisienne est à nouveau le théâtre d'une action contre la violence policière ce jeudi après-midi. Les manifestants se sont rassemblés place de la Nation pour réclamer la justice pour Théo, victime d'un viol présumé lors d'une interpellation brutale à Aulnay-sous-Bois (Seine-Saint-Denis) le 2 février dernier.

Dès le début de la manifestation, un journaliste sur place a pu constater des violences de la part des protestataires.

Certains manifestants n'ont pas hésité à jeter des projectiles sur les policiers, tandis que les forces de l'ordre, agissant de façon très agressive, ont répliqué avec des gaz lacrymogènes.

Plusieurs banques  et de nombreux journalistes indépendants ont été pris pour cibles.

Des poubelles ont été incendiées devant des établissements scolaires, entraînant l'intervention des pompiers.

Selon la préfecture de police de Paris, huit personnes ont été interpellées pour «vol en réunion» et «dégradation» autour de la place de la Nation.

Les trois précédentes manifestations organisées ces douze derniers jours à Rouen contre les violences policières avaient entraîné une trentaine d'interpellations et de la casse de vitrines et de mobilier urbain.

Les manifestations se sont multipliées, en région parisienne et en province, depuis la violente interpellation le 2 février à Aulnay-sous-Bois (Seine-Saint-Denis) de Théo, 22 ans, qui a débouché sur la mise en examen de quatre policiers dont un pour viol.

La manifestation de la place de la Nation n'a pas été autorisée, a fait savoir mercredi sur Twitter la préfecture de police. «Toute incitation ou participation à un attroupement non déclaré engage votre responsabilité morale et juridique», a-t-elle averti.

Source: agences et rédaction

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