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Trump nomme le général McMaster conseiller à la sécurité nationale

Trump nomme le général McMaster conseiller à la sécurité nationale
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Le président américain Donald Trump a annoncé lundi la nomination du général Herbert Raymond McMaster au poste de conseiller à la sécurité nationale, en remplacement de Michael Flynn, qui a démissionné le 13 février.

Trump nomme le général McMaster conseiller à la sécurité nationale

M. McMaster, âgé de 54 ans, a pris part à la guerre du Golfe en 1991, puis il a servi dans les rangs de l'armée US en Irak après la chute de Saddam Hussein. Il a également été affecté par la suite à Kaboul, en Afghanistan, dans le cadre de la «Force internationale d'assistance à la sécurité» (FIAS).

Le président américain a fait cette annonce devant les journalistes dans sa résidence de Mar-a-Lago en Floride.

«Je suis impatient de rejoindre l'équipe de sécurité nationale et de faire tout ce qui est en mon pouvoir pour faire avancer et protéger les intérêts du peuple américain», a déclaré le général McMaster au cours d'une brève introduction avec la presse, aux côtés du président américain.

Selon la décision de Donald Trump le général-lieutenant à la retraite Keith Kellogg, qui était son conseiller à la sécurité nationale par intérim, servira maintenant le chef de cabinet du Conseil national de sécurité.

S'adressant à la presse, le président Donald Trump a également indiqué que John Bolton, ancien ambassadeur des États-Unis à l'Onu, servirait l'administration actuelle à une fonction qui lui serait attribuée ultérieurement.

Michael Flynn, un général à la retraite, avait été forcé de démissionner la semaine dernière après des révélations sur des discussions qu'il a eues avec l'ambassadeur russe à Washington alors que Barack Obama était encore président. Il en avait caché la teneur exacte, y compris dans ses compte-rendu au vice-président Mike Pence.

Concrètement, au moment même où l'administration Obama ordonnait fin décembre des sanctions contre la Russie pour son ingérence présumée dans les élections américaines, Michael Flynn assurait lui l'ambassadeur de Russie à Washington Sergueï Kisliak que le président élu Donald Trump serait beaucoup moins sévère.

Lors de ces discussions téléphoniques avec l'ambassadeur de Russie, Michael Flynn était déjà à l'époque à ce poste central dans l'élaboration de la politique étrangère et de sécurité auprès du futur président américain. Mais l'équipe Trump était encore en pleine période de transition, trois semaines avant de prendre officiellement les rênes du pouvoir.

Facteur aggravant, Michael Flynn avait induit en erreur son propre camp, en particulier Mike Pence, le futur vice-président. Il avait en effet déclaré début janvier que la conversation avec l'ambassadeur n'avait pas porté sur les sanctions, une affirmation reprise publiquement par Mike Pence.

Le Kremlin a de son côté déclaré que la conversation téléphonique entre Michael Flynn et Sergueï Kisliak avait été mal interprétée.

Source: agences et rédaction

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