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Donald Trump nomme une espionne controversée numéro 2 de la CIA

Donald Trump nomme une espionne controversée numéro 2 de la CIA
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Gina Haspel, choisie par le président américain, est impliquée dans les prisons secrètes à l’étranger où les détenus étaient torturés après le 11-Septembre.

Donald Trump nomme une espionne controversée numéro 2 de la CIA

Le directeur de la CIA, Mike Pompeo, a annoncé ce vendredi que le président américain Donald Trump a choisi Gina Haspel pour devenir le nouveau directeur adjoint de l'agence de renseignement. «Gina est un membre à l'intelligence exemplaire et une patriote dévouée», salue le communiqué de l'agence.

Ce sera la première fois qu'une femme est nommée à ce poste. Espionne très expérimentée dans les opérations sous couverture, elle a rejoint l'agence en 1985 et a servi dans plusieurs endroits du monde, notamment à Londres à la fin des années 2000.

Mais le CV de la nouvelle numéro 2 de la «Central Intelligence Agency» comporte de nombreuses lignes controversées. Ancienne responsable des opérations clandestines de la CIA, elle a été impliquée à ce titre dans les prisons secrètes à l'étranger où les détenus étaient torturés après le 11-Septembre, des sites que Trump cherche aujourd'hui à rouvrir.

Un rôle important dans la torture des détenus

Elle était «impliquée dans les pires abus du régime de la CIA à l'époque Bush» et «avait un rôle important dans la torture des détenus», écrit le site américain The Intercept, qui s'appuie sur un témoignage d'un journaliste du Washington Post datant de mai 2013, quand l'espionne a pris la tête du service des opérations clandestines de la CIA.

Plus inquiétant encore, elle «a dirigé une prison secrète en Thaïlande» «où deux détenus ont été soumis à des techniques de "waterbording" et autres techniques dures». Pendant sa campagne, Donald Trump avait promis de réinstaurer cette technique de simulation de noyade, bannie par Barack Obama.

Gina Haspel a aussi été impliquée dans la destruction en 2005 de vidéos compromettantes sur ces techniques «d'interrogatoire poussé» appliquées sur plusieurs détenus en Thaïlande, affirme le Washington Post. Les avocats de ces détenus membres présumés d'«Al-Qaïda» souhaitaient récupérer ces vidéos pour les présenter devant les tribunaux.

Cette nomination intervient alors qu'un certain flou règne sur les intentions du nouveau président Donald Trump en matière de torture. Le 27 janvier dernier, il a encore affirmé que la torture, «ça marche» même s'il laissera son secrétaire à la Défense James Mattis prendre la décision ou non d'y avoir recours. Celui-ci a fait jusqu'ici savoir son opposition à la torture.

Source: sites web

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