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L’armée israélienne se bat pour garder ses «meilleurs éléments»

L’armée israélienne se bat pour garder ses «meilleurs éléments»
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L’armée israélienne mène un combat qu’elle sait qu’elle ne peut que partiellement remporter: préserver le meilleur de ses talents au sein de ses rangs alors que des sociétés comme Google, Apple et Facebook tentent de les attirer avec des salaires alléchants qui sont cinq fois supérieurs à ce que l’armée peut leur offrir.

L’armée israélienne se bat pour garder ses «meilleurs éléments»

Avec le secteur israélien des start-ups qui fleurit et les multinationales qui créent des centres de recherche et de développement, la pénurie d’ingénieurs attise la concurrence à l’embauche du personnel qualifié, et des entreprises proposent des salaires de plus en plus élevés pour recruter des talents.

Un bassin fiable de personnes compétentes, qui alimente la «nation start-up», a toujours été l’armée. L’armée israélienne recrute à 18 ans hommes et femmes pour un service obligatoire de deux à trois ans, imposé à la plupart des Israéliens. Elle les place dans des unités de combat ou dans d’autres unités, notamment dans les unités de renseignement et de technologie.

Après une formation intensive, ces soldats accèdent à des postes très sensibles, secrets et responsables, leur permettant de développer et d’utiliser des technologies de pointe. Après leur service, beaucoup restent pour devenir militaires de carrière, tandis que d’autres s’aventurent dans la vie civile et sont happés par des sociétés de haute technologie ou créent leur propre start-up.

«L’armée a un problème très réel», parce que les salaires qu’elle propose ne peuvent pas rivaliser avec ceux du secteur privé, a déclaré Giora Eiland, général à la retraite de l’armée israélienne et ancien chef du «Conseil de sécurité nationale» israélien.

«Le fils d’un ami, qui a récemment terminé son service au sein de l’unité d’élite des renseignements technologiques 8200, a reçu un certain nombre d’offres pour travailler dans des entreprises privées, pour environ 30 000 shekels par mois (environ 7 150 euros), ce qui représente quatre fois le salaire que l’armée lui avait proposé pour rester», a-t-il confié.

Et de poursuivre: «Si vous aimez votre travail, le salaire ne fera pas une grande différence. Mais si le salaire qu’ils offrent est plus élevé de 100 % ou, comme dans ce cas, 300 % de plus, alors, bien sûr que vous partez. Il n’y a pas de dilemme qui se pose».

La demande en soldats a été alimentée par la flambée des start-ups installées en «Israël» et les multinationales qui ont mis en place des centres de recherche et développement dans l’entité sioniste, qui sont à la recherche de talents. L’intensité de leur besoin s’est accrue en raison de la pénurie d’ingénieurs qualifiés à laquelle l’ennemi sioniste est confronté.

Le nombre d’entreprises de haute technologie actives en «Israël» est passé de 3 781 en 2006 à 7 400 à la mi-2016, selon les chiffres du «Research Center IVC» de «Tel Aviv», qui suit l’industrie.

En outre, les entreprises comme Google, Apple, Deutsche Telecom et Bosch ont toutes mis en place des centres de recherche et de développement en «Israël», avec 278 multinationales gérant un total de 327 centres de recherche et développement à travers l’entité sioniste aujourd’hui, contre environ 250 centres de ce type il y a trois ans, a révélé «l’IVC».

Parallèlement, l’industrie de la haute technologie d’«Israël» connaîtra une carence de 10 000 ingénieurs et programmeurs dans la décennie à venir si le gouvernement ne prend pas des mesures immédiates pour préparer les étudiants à entrer dans ces domaines, a mis en garde le responsable scientifique du «ministère de l’Economie et de l’Industrie», Avi Hasson, dans un rapport publié en juin.

Il y a donc plus de demandes pour ces travailleurs qualifiés que d’offres, conduisant à une augmentation des salaires de l’ordre de 10 % au cours des cinq dernières années avec des travailleurs qui changent d’emploi en moyenne tous les 20 mois, selon les données compilées par «Workey».

Source: sites web et rédaction

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