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Soudan: retour attendu de l’opposant Sadeq al-Mahdi après 30 mois en exil

Soudan: retour attendu de l’opposant Sadeq al-Mahdi après 30 mois en exil
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L'ancien Premier ministre soudanais Sadeq al-Mahdi, dont le gouvernement avait été renversé en 1989 par l'actuel président Omar el-Béchir, était attendu jeudi à Khartoum après 30 mois d'exil, a annoncé à l'AFP un responsable de son parti d'opposition Oumma.

Soudan: retour attendu de l’opposant Sadeq al-Mahdi après 30 mois en exil

«Le dirigeant du parti (Oumma) Sadeq al-Mahdi sera de retour aujourd'hui après une absence du pays de 30 mois», a déclaré à l'AFP le chef adjoint du parti, Fadlallah Bourmanasser.

Mahdi avait quitté le Soudan en août 2014, quelques semaines après avoir été emprisonné pour avoir accusé une unité paramilitaire d'exactions contre des civils.

Le parti Oumma a indiqué avoir pris toutes les mesures pour accueillir en début d'après-midi M. Mahdi à l'aéroport de Khartoum, puis dans la localité voisine d'Oum Darmane où il doit prononcer un discours devant ses partisans et des sympathisants de l'opposition.

Au cours de son séjour à l'étranger, essentiellement au Caire, Mahdi a signé un accord baptisé l'«Appel du Soudan», une alliance de groupes rebelles, de partis d'opposition hostiles au régime d'Omar el-Béchir.

Parmi ces groupes figurent des rebelles des provinces du Nil Bleu et Kordofan-Sud, en conflit avec les forces de M. Béchir depuis 2011, ainsi que du Darfour, une région occidentale du pays où un conflit a éclaté en 2003 et fait 300.000 morts selon l'ONU.

Mahdi avait été arrêté en mai 2014 par le puissant Service national de renseignement et de sécurité (NISS) après avoir, selon ce service, accusé une unité paramilitaire d'exactions au Darfour. Sous le coup d'une enquête pour des accusations de trahison, il risquait la peine de mort en cas de condamnation.

Son arrestation avait entraîné d'importantes manifestations appelant à la chute du gouvernement. Elles avaient été violemment dispersées par les forces de l'ordre, suscitant l'inquiétude de plusieurs pays. Mahdi avait été libéré un mois plus tard sur instruction du président Béchir.

Source: agences

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