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Bernard Cazeneuve, Jean-Yves Le Drian et Ségolène Royal soupçonnés d’irrégularités budgétaires

Bernard Cazeneuve, Jean-Yves Le Drian et Ségolène Royal soupçonnés d’irrégularités budgétaires
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Après avoir fait couler beaucoup d'encre en révélant la rémunération dont aurait bénéficié l'épouse de François Fillon, le Canard enchaîné révèle que trois ministres, dont le premier ministre, sont dans le viseur de la Cour des comptes pour un litige de 300 millions d'euros.

Bernard Cazeneuve, Jean-Yves Le Drian et Ségolène Royal soupçonnés d’irrégularités budgétaires

Le 20 février, la Cour des comptes tiendra une audience au sujet d’une enquête portant sur 300 millions d’euros de crédits budgétaires qui auraient été utilisés de manière irrégulière par les ministres Bernard Cazeneuve, Jean-Yves Le Drian et Ségolène Royal, révèle le journal Le Canard enchaîné du 25 janvier.

Dans la foulée, la Cour a publié un communiqué dans lequel elle «déplore […] des inexactitudes» dans l’article. Elle précise enquêter sur deux affaires portant sur «certaines pratiques budgétaires en 2014 et 2015» relatives au «maniement des deniers publics par une personne qui n'est pas un comptable public».

Si la Cour des comptes souligne que la «saisine ne met pas en cause l'intégrité personnelle des personnes concernées», le journal assure pour sa part que les trois ministres sont suspectés d’avoir «utilisé des fonds publics hors du contrôle d'un comptable public, seul habilité à manier l'argent de l'Etat».

De son côté, le ministre de la Défense Jean-Yves Le Drian «aurait puisé dans le programme d'investissements d'avenir (PIA) [...] pour boucler son budget 2013». Dans une note signée par lui-même et par Bernard Cazeneuve, alors secrétaire d'Etat au Budget, il aurait par ailleurs demandé à l'administrateur Commissariat à l'énergie atomique (CEA), un organisme public de recherche, «de se livrer à un petit bonneteau budgétaire».

La ministre de l’Environnement Ségolène Royal, elle, «est accusée d'avoir pris, en 2014, quelques libertés dans la gestion d'une enveloppe de 1,5 milliard allouée au financement de mesures de transition énergétiques», pour un montant d’environ 80 millions d’euros.

La Cour des comptes décidera le 20 février des suites à donner, ou non, à cette affaire.

Source: sites web

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