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Valls giflé par un jeune de 18 ans, présenté comme un nationaliste breton

Valls giflé par un jeune de 18 ans, présenté comme un nationaliste breton
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Un jeune homme de 18 ans a porté ce mardi un coup au visage de l'ancien Premier ministre lors d'une visite à la mairie de Lamballe. Placé en garde à vue, il a expliqué aux forces de l'ordre qu'il n'aimait pas «la manière dont Manuel Valls traitait les citoyens».

Valls giflé par un jeune de 18 ans, présenté comme un nationaliste breton

Après la farine, la gifle. Manuel Valls a été la cible d'une baffe ce mardi après-midi, lors d'une visite à Lamballe (Côtes d'Armor). Dans une vidéo du journal Le Télégramme, on voit un jeune homme habillé en violet crier «ici et c'est la Bretagne» et donner une tape au visage de l'ancien Premier ministre alors que celui-ci sort de la mairie, sous quelques applaudissements. L'agresseur est alors plaqué au sol énergiquement par un agent de sécurité.

Contacté par L'Express, le procureur de Saint-Brieuc, Bertrand Leclerc, indique que l'agresseur a été placé en garde à vue à 16h30 pour «violences n'ayant pas entraîné une incapacité de travail sur une personne chargée d'une mission de service public». La circonstance aggravante a en effet été retenue car Manuel Valls est redevenu député en quittant Matignon.

Né en juillet 1998, le jeune majeur est natif de la région et est connu de la justice pour un simple rappel à la loi pour usage de stupéfiants en 2014. «Il n'a pas encore été entendu par les gendarmes. Mais aux forces de l'ordre qui l'ont interpellé, il a expliqué qu'il n'aimait pas 'la manière dont Manuel Valls traite les citoyens'», explique le procureur de Saint-Brieuc.

Un sympathisant de l'extrême droite?

Selon la gendarmerie des Côtes d'Armor, le gifleur appartiendrait à la «mouvance nationaliste bretonne», et se revendiquerait d'un mystérieux «comité patriote breton», inconnu des services. De son côté, l'équipe de Manuel Valls, citant également la gendarmerie, avait assuré qu'il s'agissait d'un «sympathisant de l'extrême droite bretonne». Une hypothèse encore non confirmée par le parquet. 

Un conseiller de Manuel Valls assure que cet incident ne changera en rien le déroulé de la campagne du candidat à la primaire de la gauche.

Le ministre de la Défense et président de la région Bretagne Jean-Yves Le Drian accompagnait Manuel Valls lors de ce déplacement. Celui-ci remplace un meeting initialement prévu lundi soir à Rennes. Officiellement, il avait été annulé en raison d'un problème d'agenda de Jean-Yves Le Drian. Mais beaucoup d'observateurs soupçonnent l'équipe Valls de l'avoir annulé en raison de troubles à prévoir, Rennes étant l'un des épicentres de la contestation contre la loi Travail.

Source : sites web

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