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Que va dire Theresa May dans son discours pour exposer sa stratégie sur le Brexit

Que va dire Theresa May dans son discours pour exposer sa stratégie sur le Brexit
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Floue jusque-là sur le Brexit, la Première ministre britannique Theresa May devrait défendre une rupture «claire et nette» avec l'Union européenne (UE) mardi à Londres lors d'un discours très attendu dans les autres capitales européennes.

Que va dire Theresa May dans son discours pour exposer sa stratégie sur le Brexit

«Nous voulons un nouveau partenariat équitable, pas un statut de membre partiel ou associé de l'UE, qui nous laisserait à moitié dedans ou à moitié dehors», doit dire Mme May selon des extraits diffusés par Downing Street.

«Nous ne cherchons pas à adopter le modèle d'autres pays. Nous ne cherchons pas à nous accrocher à des bouts d'appartenance à l'UE au moment de partir», doit ajouter la Première ministre dans ce discours à Lancaster House censé exposer enfin sa stratégie, près de sept mois après le vote historique des Britanniques.

«Que signifie le Brexit ? Eh bien le Brexit signifie Brexit». Jusque-là, la Première ministre ne s'est guère aventurée au-delà de cette formule frustrante pour essayer de qualifier les termes de la rupture à venir.

Seule indication claire : la promesse de déclencher la procédure de divorce d'ici la fin mars, prélude à deux ans de négociations avec Bruxelles.

Le discours de mardi, auquel ont été conviés des ambassadeurs européens, doit servir de feuille de route. Et, à en croire les fuites orchestrées dans la presse, la tendance serait à un Brexit «dur». Ou plutôt «clair et net», dernière appellation en date après les spéculations sur un Brexit «mou», «gris» et «rouge, blanc, bleu».

Au risque de faire souffrir la livre sterling, qui a déjà piqué du nez lundi, May devrait ainsi annoncer le prochain retrait du marché unique, de la Cour européenne de justice et, de manière moins explicite, de l'union douanière européenne, dans le but de reprendre le contrôle de l'immigration européenne.

«La nouvelle Grande-Bretagne libre de Theresa», titrait mardi le quotidien europhobe Daily Mail, se félicitant de ce que les Britanniques allaient «récupérer le contrôle» de leurs frontières et se libérer du joug «des juges de l'UE».

Le quotidien europhile The Guardian déplorait en revanche «un manque de compromis sur l'immigration et la souveraineté».

En affichant sa volonté de sortir le Royaume-Uni du marché unique, Theresa May montrerait qu'elle a pris acte des mises en garde des Européens, rappelant qu'il n'y aura pas d'accès possible sans respect du principe de libre circulation.

La cheffe du gouvernement conservateur doit insister sur la construction d'un Royaume-Uni «ouvert sur le monde» qui signe ses propres accords commerciaux avec des pays du Commonwealth, les géants asiatiques et les Etats-Unis.

Source : agences

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