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Trump est prêt à lever les sanctions contre la Russie

Trump est prêt à lever les sanctions contre la Russie
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Les États-Unis pourraient en effet lever des sanctions décrétées contre la Russie si ce pays aide Washington à combattre par exemple les extrémistes, a indiqué le président élu Donald Trump dans un entretien au quotidien Wall Street Journal.

Trump est prêt à lever les sanctions contre la Russie

Ces sanctions imposées le mois dernier, notamment à l'encontre de Russes accusés d'avoir interféré dans la présidentielle américaine, vont être maintenues «au moins pour un moment», a précisé Donald Trump. Mais si la Russie aide les États-Unis dans des domaines cruciaux comme la lutte contre les extrémistes, alors des sanctions pourraient être levées, a laissé entendre le président élu.

«Si l'on s'entend bien et si la Russie nous aide, à quoi bon de maintenir ces sanctions contre quelqu'un qui fait de belles choses?», s'interroge M. Trump.

Mercredi dernier Trump avait laissé éclater sa colère contre les «fausses informations» diffusées par des médias américains sur des liens allégués avec la Russie, tout en admettant le rôle de Vladimir Poutine dans les piratages du parti démocrate.

Cependant, le successeur de Barack Obama avait admis pour la première fois clairement, que la Russie de Vladimir Poutine avait bien commandité le piratage informatique du parti démocrate d'Hillary Clinton pendant la campagne électorale. La divulgation sur Wikileaks de milliers de messages avait grandement déstabilisé la candidate.

Chine unique

Concernant l’accord de longue date avec la Chine sur Taiwan, une politique connue sous le nom de «Chine unique», Trump a déclaré: «Tout est en négociation, y compris Chine unique.»

Les États-Unis et la Chine ont convenu dans le "Communiqué de Shanghai de 1972" que Taïwan ne devait pas être reconnu diplomatiquement et que l'État insulaire était sous la domination de Pékin.

La «Une» d'un magazine chinois ayant désigné le président américain élu Donald Trump «homme de l'année», en vente le 29 décembre 2016 dans des kiosques à Pékin.

Trump a souligné qu'il ne se voyait pas lié à cette politique «jusqu'à ce qu'il ait vu ce qu'il considérait comme un progrès de Pékin concernant sa monnaie et ses pratiques commerciales», écrit le WSJ.

En s'entretenant au téléphone avec le président taiwanais Tsai Ing-wen, Trump a de fait rompu avec 40 ans de diplomatie américaine.

Depuis 1979, pour ne pas froisser Pékin, aucun président ou président élu américain n'a parlé à un dirigeant taïwanais, et Washington défend la politique d'une «Chine unique».

La Chine s'était dite «gravement préoccupée» le mois dernier par les déclarations de Trump qui avait menacé d'entretenir des relations avec Taïwan.

Trump a néanmoins défendu cette décision. «Nous leur avons vendu 2 milliards de dollars de matériel militaire l'an dernier (...) mais nous ne sommes pas autorisés à accepter un appel téléphonique», a-t-il affirmé.

Source : agences et rédaction

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