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Primaire PS: les candidats appellent à la mobilisation et à l’unité

Primaire PS: les candidats appellent à la mobilisation et à l’unité
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Les sept candidats à la primaire élargie du PS livraient jeudi soir leur première joute télévisée, avec des appels à la mobilisation et à l'unité d'une gauche affaiblie pour donner un élan à ce scrutin encore très incertain.

Primaire PS: les candidats appellent à la mobilisation et à l’unité

Ce premier des trois débats organisés d'ici le 22 janvier, diffusé sur TF1, LCI, Public Sénat, RTL et co-organisé par L'Obs, devrait donner un indice solide sur l'intérêt suscité par la compétition.

Après la renonciation historique de François Hollande, on y retrouve l'ex-Premier ministre Manuel Valls, les anciens ministres Arnaud Montebourg, Benoît Hamon, Vincent Peillon et Sylvia Pinel, seule femme et présidente du PRG, et les deux écologistes François de Rugy et Jean-Luc Bennahmias.

Pour l'heure, l'issue reste très incertaine, même si les deux places de finalistes devraient se disputer entre MM. Valls, Hamon, Montebourg, voire Peillon, tous les quatre membres de la même génération du PS.

«Si vous vous saisissez de cette primaire, massivement, vous pouvez désigner le candidat de la gauche et des écologistes à la présidence de la République et vous lui donnerez une force et un élan que rien n'arrêtera», a lancé Manuel Valls, le premier à s'exprimer par tirage au sort pour sa «profession de foi» de candidat.

M. Peillon a dit lui vouloir «rassembler la gauche». «La gauche est divisée, la France aussi. Je n'ai pas participé à ces divisions, je ne les aime pas, elles sont inutiles, elles nous ont fait du mal», a-t-il poursuivi.

Pour Benoît Hamon, troisième homme de cette primaire qui bénéficie d'une dynamique, «il faut tourner la page» des «vieilles recettes politiques» face aux «bouleversements inédits».

Sentiment d'inachevé

Arnaud Montebourg a pour sa part attaqué dès les premières minutes en disant vouloir porter un projet qui ne soit «pas un projet de gestion résignée», en allusion à François Hollande.

Un bilan du président Hollande «difficile à défendre», selon lui, quand Manuel Valls a évoqué sa «fierté d'avoir servi les Français dans une période très difficile». «Sentiment d'inachevé», a jugé Hamon, là où Peillon a préféré parler de «sentiment de profonde incompréhension». Sylvia Pinel a, elle, parlé d'un bilan à «porter» malgré tout.

Trois thématiques sont au menu: les questions économiques et sociales, le terrorisme et les sujets autour de la République, de la laïcité et de l'islam de France.

En 2011, le premier débat de la primaire de la gauche avait réuni 4,9 millions de téléspectateurs, avant que 2,66 millions d'électeurs se déplacent pour voter au premier tour.

L'inédite primaire de la droite en novembre avait elle suscité l'intérêt de 5,6 millions de téléspectateurs, pour ensuite 4,3 millions de votants au premier tour.

Le PS affiche des objectifs de participation plus modestes, compris entre 1,5 et 2 millions d'électeurs le 22 janvier.

L'ampleur de la participation reste un facteur clé de la compétition, pour donner de l'élan à un candidat PS aujourd'hui devancé dans les sondages par Emmanuel Macron et Jean-Luc Mélenchon au premier tour de la présidentielle, sans compter le duo de tête de Marine Le Pen et François Fillon.

Aucun candidat ne semblant pour l'heure s'imposer, ces débats devraient être décisifs. «Ce débat est très important, il va donner le la», résumait le directeur de campagne de Manuel Valls, Didier Guillaume, peu avant l'émission.

Selon les rares sondages publiés depuis l'entrée en lice de Vincent Peillon le mois dernier, M. Valls arriverait assez largement en tête au premier tour de l'élection, devant Arnaud Montebourg et Benoît Hamon au coude à coude. Mais sa victoire au second tour, le 29, serait incertaine.

Dernière attaque en date, la maire de Paris PS Anne Hidalgo, soutien de Vincent Peillon, a fustigé jeudi dans une interview au vitriol, «l'immense gâchis du quinquennat», pointant la responsabilité partagée de François Hollande, Emmanuel Macron, et l'ex-Premier ministre.

Les candidats promettent à l'unisson un débat de «bonne tenue». Pour ne pas faire fuir les électeurs, et pour ne pas donner prise aux critiques de ceux qui jugent impossible un rassemblement à l'issue de la primaire, tant sont profondes les fractures au sein du PS.

Source: agences

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