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Le pape François dénonce la «folie homicide» du terrorisme extrémiste

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Le pape François a dénoncé lundi dans ses vœux au corps diplomatique la «folie homicide» du terrorisme extrémiste, exhortant une nouvelle fois tous les responsables religieux à «rappeler avec force qu'on ne peut jamais tuer au nom de Dieu».

Le pape François dénonce la «folie homicide» du terrorisme extrémiste

Lors d'un long discours de vœux devant les ambassadeurs étrangers auprès du Saint-Siège, le pape a également évoqué l'accueil des migrants, le désarmement, la lutte contre les changements climatiques ou encore la nécessité de «gestes courageux» pour la paix au Venezuela, au Proche et Moyen-Orient, en Libye, au Soudan et au Soudan du Sud, en République centrafricaine, en République démocratique du Congo, en Birmanie, en Ukraine et à Chypre.

Evoquant les nombreux pays touchés en 2016 par «le terrorisme de matrice fondamentaliste», le pontife argentin a dénoncé cette «folie homicide qui abuse du nom de Dieu pour semer la mort».

«Je fais donc appel à toutes les autorités religieuses afin qu'elles soient unies pour rappeler avec force qu'on ne peut jamais tuer au nom de Dieu», a-t-il insisté.

Pour le pape, le «terrorisme fondamentaliste est un fruit d'une grave misère spirituelle, à laquelle est souvent liée aussi une grande pauvreté sociale», et ne «peut être pleinement vaincu qu'avec la contribution commune des leaders religieux et politiques».

Il a ainsi appelé les dirigeants à lutter par «des politiques sociales adaptées» pour «éviter que se forment ces conditions qui deviennent un terrain fertile pour le déferlement des fondamentalismes».

Parallèlement, le pape a de nouveau insisté sur la nécessité d'offrir un «accueil digne» aux migrants, estimant qu'«une véritable paix ne pourra jamais advenir tant qu'il y aura un seul être humain violé dans son identité personnelle et réduit à être un simple numéro statistique ou un objet d'intérêt économique».

Le pontife argentin, qui ne cesse d'appeler le monde à bâtir des ponts plutôt que des murs, a cependant évoqué le devoir des migrants «de respecter les lois, la culture et les traditions» des pays qui les accueillent, et la nécessité pour les autorités publiques «d'évaluer avec sagesse et prévoyance jusqu'à quel point leur pays est en mesure d'offrir une vie décente aux migrants».

Source : sites web

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