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Les habitants de Damas privés d’eau potable pour le treizième jour

Les habitants de Damas privés d’eau potable pour le treizième jour
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Les habitants de Damas sont à bout. La pénurie d'eau fait rage depuis maintenant 13 jours. Coupée par les terroristes du «Front al-Nosra», rebaptisé «Fatah al-Cham», l'eau potable rend la vie bien plus que difficile pour les millions d'habitants de la capitale syrienne.

Les habitants de Damas privés d’eau potable pour le treizième jour

Les Damascènes sont pour le treizième jour consécutif en quête d’eau potable dans la conjoncture où les terroristes du «Front al-Nosra» ont contaminé au diesel l'eau potable qui arrive à Damas depuis la région de Wadi Barada mais aussi d'Aïn al-Fijé, principale source d'eau de la capitale. Ils ont demandé à l’armée syrienne de mettre fin à cette situation difficile.

«On se plaignait avant des coupures d'électricité, mais maintenant on s'aperçoit que c'est rien comparé à l'absence d'eau potable car l'eau c'est la vie», affirme Faez, un employé municipal de 50 ans. «Je n'ai pas pu prendre de douche et faire de lessive depuis une semaine. Je préfère garder le peu d'eau qu'il y a dans mon réservoir pour la cuisine et la vaisselle», déclare, de son côté, Riham, une employée de 49 ans, habitant Doumar, un quartier du nord de Damas.

Conséquence du manque d'eau durement ressenti par la population à Damas, les prix de l'eau minérale ont flambé. En une semaine le prix d'un pack de six bouteilles d'eau d'1,5 litre a quasiment doublé passant de 650 livres syriennes (1,3 USD) à 1.000 livres (2 USD).

Wadi Barada, un secteur clé contrôlé par le «Front al-Nosra» où se trouvent les principales sources d'approvisionnement en eau potable pour la capitale et ses environs, est la cible depuis plusieurs jours de l’armée syrienne qui tente de s'en emparer.

Le «Front al-Nosra» a publié un communiqué dans lequel il a confirmé la présence de ses terroristes à Wadi Barada. Il a également affirmé avoir coupé l’eau de distribution à Damas.

La publication de ce communiqué neutralise les allégations de certaines parties qui accusent le gouvernement syrien et ses alliés d’avoir violé l’accord du cessez-le-feu, signé entre la Russie et la Turquie et validé par le Conseil de sécurité de l’ONU.

L'ONU a dénoncé ce jeudi comme un «crime de guerre» la privation d'eau potable qui touche durement Damas. «Le sabotage et la privation d'eau sont évidemment un crime de guerre, car ce sont les civils qui la boivent et ce sont des civils qui seront touchés par des maladies si elle n'est pas rétablie», a affirmé à Genève, Jan Egeland, chef du groupe de travail de l'ONU sur l'aide humanitaire en Syrie.

Source : agences et rédaction

 

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