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Hollande: lutter contre «Daech» en Irak c’est «prévenir le terrorisme» en France

Hollande: lutter contre «Daech» en Irak c’est «prévenir le terrorisme» en France
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La lutte en Irak contre le groupe extrémiste «Daech» est cruciale pour «prévenir des actes terroristes» en France, a affirmé lundi à Bagdad le président français François Hollande, au moment où un nouvel attentat ensanglantait la capitale irakienne.

Hollande: lutter contre «Daech» en Irak c’est «prévenir le terrorisme» en France

Malgré cette attaque meurtrière de «Daech», qui a également affirmé être derrière la fusillade ayant fait 39 morts à Istanbul la nuit du Nouvel An, M. Hollande a prédit que 2017 serait «une année de victoire contre le terrorisme».

La lutte contre les terroristes est au cœur de la visite en Irak du président français, à ce jour le seul dirigeant majeur de la coalition internationale «anti-Daech» à s'être rendu dans ce pays depuis le lancement de cette coalition il y a deux ans et demi.

Il l'effectue cinq mois avant la fin de son mandat, au cours duquel il a enchaîné les interventions militaires à un rythme plus effréné qu'aucun autre président français avant lui. Ces dernières font partie des rares actions de son quinquennat à avoir été relativement épargnées par les critiques.

Quelques heures après son arrivée à Bagdad, au moins 32 personnes ont péri et 61 ont été blessées dans un attentat suicide à la voiture piégée commis dans un quartier à majorité chiite de la capitale irakienne.

«Avant l'été»

«Agir contre le terrorisme ici en Irak, c'est aussi prévenir des actes terroristes sur notre propre sol», a martelé François Hollande.

Si l'Irak, le pays où s'est développé «Daech», est régulièrement frappé par des attentats terroristes contre des civils, la France a également été touchée, notamment à Paris et à Nice.

Pour prévenir de nouvelles attaques, M. Hollande a souhaité que les étrangers partis combattre dans les rangs de «Daech» «puissent être mis hors d'état de nuire».

Ces combattants extrémistes doivent être appréhendés à leur retour en France avant un processus de déradicalisation, a-t-il souligné à Bagdad où il a rencontré son homologue irakien Fouad Massoum puis le Premier ministre Haider al-Abadi.

Pour autant, le président français et ses partenaires irakiens ont avancé de nouvelles échéances pour la bataille de Mossoul.

La bataille de Mossoul pourrait s'achever «au printemps, en tout cas avant l'été», a estimé M. Hollande.

Le Premier ministre irakien avait, lui, jugé la semaine dernière que «trois mois» étaient encore nécessaires pour «éliminer Daech».

Lancée le 17 octobre, la bataille de Mossoul, deuxième ville d'Irak, mobilise à l'heure actuelle le gros des troupes irakiennes engagées dans la lutte antiterroriste.

Après Bagdad, le président français s'est rendu à Erbil au Kurdistan irakien (nord), où il s'est entretenu avec le président de cette région autonome, Massoud Barzani.

Le président français a ensuite quitté l'Irak dans la soirée.

Source: agences et rédaction

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