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«Daech» revendique l’attentat d’Istanbul, l’assaillant est traqué

«Daech» revendique l’attentat d’Istanbul, l’assaillant est traqué
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Le groupe «Daech» a revendiqué lundi l'attentat contre une discothèque d'Istanbul qui a fait 39 morts dans la nuit du nouvel An et dont l'auteur en fuite est traqué par les autorités turques.

«Daech» revendique l’attentat d’Istanbul, l’assaillant est traqué

Dans un communiqué publié sur les réseaux sociaux, «Daech» indique qu'«un des soldats du califat» a mené l'attaque contre la boîte de nuit Reina, qui a fait de nombreuses victimes étrangères, pour la plupart originaires de pays arabes.

«Daech» revendique l’attentat d’Istanbul, l’assaillant est traqué

Les familles des plus de 20 victimes étrangères devaient récupérer lundi les corps de leurs proches tués par un homme qui a surgi dans la discothèque dans la nuit de samedi à dimanche et tiré au hasard sur les centaines de personnes qui célébraient la nouvelle année.

C'est la première fois que «Daech» revendique un attentat à Istanbul, mais plusieurs attaques contre des cibles touristiques dans la métropole turque lui ont déjà été attribuées par les autorités.

En novembre, l'agence Amaq, organe de propagande de «Daech», avait affirmé que les terroristes étaient derrière un attentat au véhicule piégé à Diyarbakir (sud-est). Mais cette attaque avait ensuite également été revendiquée par des Kurdes radicaux.

A 01H15 dimanche (22H15 GMT samedi), un homme armé d'un fusil d'assaut a surgi devant le Reina, discothèque située au bord du Bosphore sur la rive européenne d'Istanbul, abattant deux personnes à l'entrée avant de pénétrer à l'intérieur et d'y semer la mort.

Selon les médias turcs, l'assaillant a tiré entre 120 et 180 balles au cours de l'attaque qui a duré environ sept minutes, avant de changer de tenue et de s'enfuir.

Le danger continue                    

L'identité de l'assaillant n'était pas connue, mais le quotidien Hürriyet a rapporté lundi que les autorités suivaient la piste de «Daech» et que le tueur pourrait venir du Kirghizistan ou d'Ouzbékistan.

Le ministre de l'Intérieur, Süleyman Soylu, a déclaré dimanche que d'intenses efforts étaient entrepris pour retrouver le tireur et a espéré qu'il serait attrapé rapidement.

«Le danger continue», écrit lundi le chroniqueur Abdulkadir Selvi dans le quotidien Hürriyet. «Tant que ce terroriste ne sera pas arrêté, nous ne saurons pas où et quand un massacre pourrait avoir lieu».

Cette attaque s'est produite malgré un déploiement massif de forces de police à Istanbul, ville tentaculaire frappée par de nombreux attentats au cours de l'année écoulée.

Selon Hürriyet, les enquêteurs estiment que l'assaillant pourrait être lié à une cellule qui a commis un triple attentat-suicide à l'aéroport Atatürk d'Istanbul qui a fait 47 morts en juin, imputé à «Daech» par les autorités.

L'attentat du Nouvel An survient alors que l'armée turque mène depuis quatre mois une incursion dans le nord de la Syrie dont elle tente de déloger «Daech» et des milices kurdes.

Dans son communiqué, «Daech» accuse la Turquie, un pays peuplé majoritairement de musulmans, de s'être alliée aux chrétiens.

D'après les derniers chiffres des médias turcs, 12 Turcs sont décédés dans l'attentat, dont un belgo-turc, et 26 étrangers. Une victime n'a toujours pas été identifiée.

Source : agences et rédaction

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