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Tunisie: 800 terroristes revenus des zones de conflit sous surveillance

Tunisie: 800 terroristes revenus des zones de conflit sous surveillance
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Ce nombre regroupe les terroristes revenus en Tunisie depuis 2007 d'Irak, de Syrie ou encore de Libye. Certains sont en prison, d'autres assignés à résidence ou sous stricte surveillance, affirme le ministère de l'Intérieur.

Tunisie: 800 terroristes revenus des zones de conflit sous surveillance

Alors que de nouveaux détails émergent chaque jour sur le parcours du suspect, d'origine tunisienne, de l'attentat de Berlin, la Tunisie veut afficher sa sévérité face au terrorisme. Le gouvernement tunisien a ainsi confirmé ce vendredi avoir emprisonné et placé sous surveillance 800 de ses ressortissants, considérés comme terroristes après leur retour de zones de conflit depuis 2007.

Au total, le pays compte plus de 5.000 ressortissants dans les rangs d'organisations terroristes à l'étranger, notamment en Irak, en Syrie ou encore en Libye, selon le groupe de travail de l'ONU sur l'utilisation de mercenaires. Selon le gouvernement tunisien, ils seraient moins de 3.000.

Les 800 terroristes en question, dont le nombre a déjà été évoqué par le ministre de l'Intérieur, Hédi Majdoub, représentent tous ceux qui sont revenus depuis 2007, a précisé vendredi 30 décembrele porte-parole du gouvernement Iyed Dahmani, en référence à la guerre qui faisait déjà rage en Irak. Parmi eux, certains sont en prison, d'autres en assignation à résidence ou sous stricte surveillance, a ajouté Iyed Dahmani.

Les terroristes arrêtés et jugés à leur retour

Le Premier ministre tunisien Youssef Chahed a affirmé la veille que «l'Etat tunisien n'a signé aucun accord sur le retour des terroristes et que la position du gouvernement est claire : il n'est pas favorable à leur retour des zones de tension». «Ceux qui reviendront seront immédiatement arrêtés dès leur arrivée sur le territoire tunisien et seront jugés. Et la loi antiterroriste sera appliquée contre eux», a-t-il ajouté.

Le retour des terroristes suscite une inquiétude grandissante dans le pays et certaines voix ont même appelé à les déchoir de leur nationalité. Interdite par la Constitution, cette mesure a été rejetée par le président Béji Caïd Essebsi, dont les propos au début du mois à Paris ont contribué à faire monter le débat. «On ne peut empêcher un Tunisien de revenir dans son pays», «mais évidemment, nous allons être vigilants».

Samedi dernier, au lendemain de la mort d'Anis Amri, l'auteur présumé de l'attentat de Berlin, des centaines de Tunisiens ont protesté devant le Parlement contre un éventuel retour de leurs compatriotes terroristes.

Source : agences

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