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Après la victoire à Alep, la France favorable à une discussion avec Assad

Après la victoire à Alep, la France favorable à une discussion avec Assad
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Quelques jours après la victoire décisive de l’armée syrienne à Alep, le ministre des Affaires étrangères se dit favorable à une discussion avec les représentants du gouvernement syrien. Une position semblable à celle de François Fillon.

Après la victoire à Alep, la France favorable à une discussion avec Assad

Sans l'admettre, Jean-Marc Ayrault vient de faire prendre un tournant symbolique à la diplomatie française. Trois jours après la reprise d'Alep par l’armée syrienne et les forces alliées, le ministre des Affaires étrangères a annoncé ce vendredi sur RTL qu'il était urgent de «relancer le processus de paix à Genève». Pour cela, le proche de François Hollande souhaite convier des représentants de l'«opposition syrienne», mais aussi ceux du gouvernement.

Le changement de pied n'en demeure pas moins considérable. Alors même que jeudi, à Bruxelles, François Hollande assumait son souhait (jusqu'à maintenant) d'«écarter» Bachar el-Assad de la table des négociations, le chef de sa diplomatie reconnaît aujourd'hui à demi-mot qu'une solution concrète n'est pas envisageable sans une discussion quelconque avec le président syrien.

Ayrault tacle Fillon

Par ailleurs, la position exprimée par Jean-Marc Ayrault ressemble à s'y méprendre à celle de François Fillon, qui défend de longue date une réinsertion de Bachar el-Assad et de son principal soutien, la Russie, dans le jeu diplomatique mondial.

Le ministre des Affaires étrangères en a d'ailleurs profité pour tacler, sur le principe, la philosophie diplomatique du candidat des Républicains à l'élection présidentielle. Citant la phrase prononcée par François Fillon à Bruxelles jeudi, «l'indignation (...) n'a jamais sauvé une vie», Jean-Marc Ayrault a fustigé le «cynisme glacial» de son prédécesseur à Matignon. «Je suis désolé: c'est l'indifférence qui tue. Heureusement qu'il y a de l'indignation dans l'Histoire. (...) Je ne comprends pas François Fillon», a-t-il déclaré. Avant d'ajouter que, d'après lui, le candidat se faisait «beaucoup de mal» en défendant de telles positions.

Source : sites web et rédaction

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