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Le Pentagone autorise ses hommes à tuer jusqu’à 10 civils par frappe

Le Pentagone autorise ses hommes à tuer jusqu’à 10 civils par frappe
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Le Pentagone a diffusé mardi une mise à jour de ses règles militaires en temps de guerre, qui prétend être destinée à limiter les pertes civiles. Pourtant, les militaires seront autorisés pour la première fois à tuer jusqu’à 10 civils, comparé à zéro civil autrefois, pour qu’ils soient agressifs dans leurs ciblages.

Le Pentagone autorise ses hommes à tuer jusqu’à 10 civils par frappe

Le manuel de guerre (Law of War manual), actualisé le mardi 13 décembre, donne ainsi des exemples de précautions que doivent prendre les militaires américains pour éviter les «dommages excessifs» aux personnes et aux biens lors de la planification et la conduite des attaques.

«Protéger les civils dans les conflits armés est crucial et il est important que nos procédures soient claires et pratiques», a souligné Jennifer O’Connor, conseillère juridique au Pentagone.

La nouvelle version fournit plus de détails sur la nécessité d’identifier les zones où les cibles militaires sont plus susceptibles d’être localisées et les civils moins susceptibles d’être présents. De plus, elle présente des exemples de décisions, menant à renoncer à une attaque, prises en raison de victimes civiles potentielles.

L’actualisation met également en évidence le fait que les subordonnés ne sont pas obligés d’obéir à des ordres qui sont «clairement illégaux», y compris les cas où un commandant pourrait ordonner une attaque qui pourrait entraîner des victimes civiles excessives.

Curieusement, ce manuel autorise également, et ce pour la première fois, de tuer jusqu’à 10 civils.

Selon les hauts fonctionnaires de la défense, cités par le site Military Times, les dirigeants militaires qui planifient des opérations contre «Daech» en Irak et en Syrie peuvent autoriser des frappes où jusqu’à 10 civils peuvent être tués, si cela est jugé nécessaire pour neutraliser une cible militaire critique.

Il s’agit d’un changement par rapport à la politique antérieure qui exigeait qu’aucun civil ne soit tué. Les fonctionnaires ont expliqué que le changement avait été fait en raison des craintes que l’armée ne soit pas assez agressive dans son ciblage.

Source: agences et rédaction

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