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Les médias sociaux, un moyen pour attirer les jeunes Arabes par «Israël»

Les médias sociaux, un moyen pour attirer les jeunes Arabes par «Israël»
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Les informations en provenance de l'entité sioniste expliquent comment l'ennemi israélien accorde une importance suprême à la prise pour cible des jeunes arabes, afin de les entrainer dans plusieurs formes de normalisation. Le site israélien arabophone, «Al Masdar», a récemment publié une enquête faite par un journal sioniste. Le texte met en relief les efforts déployés par le ministère israélien des Affaires étrangères afin de communiquer avec des jeunes arabes.

Selon le site sioniste, un certain nombre d'activistes israéliens, opérant dans le département de «la Diplomatie digitale arabe», au sein du ministre des AE, concentrent leurs efforts sur la communication avec des jeunes arabes dans les quatre coins du monde. Environ dix responsables planchent sur la rédaction de publications, la diffusion de photos et la traduction de données de l'hébreu vers l'arabe. Ils écrivent aussi des commentaires adressés aux internautes arabes, actifs sur les médias sociaux.

Dans le texte publié, on précise que l'expression «diplomatie digitale» est relativement récente. Le département en question a été ouvert il y a cinq ans, au moment où le ministère israélien a réalisé l'existence de nouvelles chances pour influencer l'opinion publique.

Dans le même contexte, on rapporte les propos du porte-parole du ministère israélien des AE, selon lesquels, avant 10 ans, il avait travaillé et vécu dans l'ambassade israélienne du Caire. «Je me déplaçais  dans les cafés et regardais les jeunes, portant leurs ordinateurs portables, naviguant sur Internet. J'ai alors réalisé que c'était le moyen adopté par les jeunes pour communiquer avec les médias», a-t-on-rapporté.

Pour sa part, le chef du département de la Diplomatie digitale en langue arabe, au sein du ministère des AE israélien, Jonathan Jounin, indique que 20 millions  citoyens arabes vivent dans le Moyen Orient, dont 145 millions utilisent Internet, et 80 millions utilisent Facebook. Il ajoute que son département a entamé le travail en 2011, lorsque les responsables sionistes ont réalisé  que le meilleur moyen de s'adresser aux Jeunes arabes était Facebook. Selon ses propos, ce moyen est le meilleur pour influencer et marquer l'opinion publique.

Le reportage publié sur le site sioniste affirme que le nombre des internautes qui suivent la page Facebook  intitulée «Israël parle l'arabe», et dirigée par le département, atteint plus de 910 mille personnes, la majorité de jeunes, âgés de 18 à 24 ans et vivant en Égypte. On précise toutefois que cette page est aussi suivie par des Irakiens, des Marocains, des Jordaniens et des Palestiniens.

Les médias sociaux, un moyen pour attirer les jeunes Arabes par «Israël»

Toujours selon la source, la page Twitter du ministère  israélien est suivie par plus de 83 mille navigateurs, dont des journalistes, des diplomates et des personnes influentes. Selon les propos de Jonathan Jounin, lorsque de telles personnes réagissent  aux tweets israéliens, le message serait transmis à un grand nombre de destinataires.

Dans le texte du reportage on explique que les pages Facebook permettent aux représentants  du ministère  israélien de s'adresser directement aux lecteurs arabes, dans une tentative d'améliorer  l'image d'«Israël». On ajoute qu'avant 10 ans, la communication était coupée avec les citoyens du monde arabe; Alors qu'en ce moment, une relation directe lie les responsables israéliens aux internautes arabes. «Nous passons outre les gouvernements et les médias, pour atteindre directement le citoyen arabe», a expliqué le responsable israélien.

On ajoute sur le site sioniste que les données publiées par les responsables du département israélien sur les médias sociaux comprennent des informations de base sur «Israël» (nombre d'habitants, nombre des Musulmans, les différents aspects de la vie quotidienne), des vidéos de chanteurs israéliens, des articles délicats  et sérieux  sur plusieurs thèmes, dont la «démocratie en Israël», et les décisions du gouvernement.

La rédactrice de l'enquête estime que le défi auquel sont confrontés les fonctionnaires du département de la diplomatie digitale n'est point facile, surtout que leurs destinataires sont des personnes élevées sur le concept de la haine contre «Israël». En effet, on trouve beaucoup d'insultes sur les pages Facebook du ministère. Mais les fonctionnaires répondent à la  plupart des commentaires, sans masquer ces derniers ou bloquer les participants. Dans le passé nous répondions  par des insultes. Aujourd'hui on recourt à la diplomatie  et à des vérités  qui réfutent leurs allégations. Parfois on utilise l'humour. Par exemple, lorsqu'ils écrivent qu'«Israël» n'existe pas, nous répondons: c'est vrai, nous vous parlons à partir d'une terre imaginaire, explique le responsable israélien  interviewé dans le reportage.

Dans ce dernier, on évoque «des histoires des plus intéressantes», dont l'activité du département consistant à inviter des délégations de journalistes des pays arabes pour visiter «Israël».

De même, on y révèle que le porte- parole en langue arabe du ministère israélien des AE, Hassan Kaaybeh, entame personnellement les contacts avec ces journalistes, parfois via Facebook ou par l'écriture de commentaires sur leurs articles. Ainsi, la relation se développe progressivement arrivant à des échanges  par email et en fin de compte, à une communication par téléphone. C'est alors que Kaaybeh juge réussie sa mission d'obtenir la confiance de ses interlocuteurs. Il leur propose ensuite de visiter les territoires occupés pour faire leur connaissance.

La rédactrice de l'enquête rapporte, selon Kaaybeh, que les visites VIP des délégations arabes en «Israël», sont complètement financées par l'État. Ces visiteurs  y effectuent des tournées dans tous les sites officiels, comme la Knesset, le musée de l'holocauste. Mais d'après  le texte, les lieux les plus intéressants  à visiter sont les lieux non officiels.

Et de conclure dans cette enquête que des délégations  d'Irak, d'Égypte, du Maroc, de Jordanie, de Tunisie, et des Kurdes de Syrie se sont rendues en «Israël», ainsi que des délégations de jeunes arabes résidant en Europe. Des délégations regroupant des journalistes, des étudiants universitaires ou des avocats.

Source : Al-Ahednews, traduit par l’équipe du site

 

 

 

 

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