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Bahreïn: Un journaliste condamné à trois mois de prison pour un tweet anti-wahhabite

Bahreïn: Un journaliste condamné à trois mois de prison pour un tweet anti-wahhabite
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Un tribunal pénal bahreïnien a condamné un journaliste à trois mois de prison pour un message posté sur Twitter jugé insultant envers le wahhabisme, en vigueur notamment en Arabie saoudite, a rapporté mercredi 30 novembre Reporters sans frontières (RSF).

Bahreïn: Un journaliste condamné à trois mois de prison pour un tweet anti-wahhabite

Faisal Hayyat, journaliste et blogueur qui dirige un canal satirique sur YouTube à propos de la politique de Bahreïn, avait été reconnu coupable mardi d'insultes envers «un symbole et un groupe religieux», a ajouté RSF dans un communiqué.

Il a, à maintes reprises soulevé la question de la corruption sous la gouvernance du roi du Bahreïn Hamad ben Issa Al Khalifa, et a appelé à mettre fin aux restrictions des libertés civiles et des opinions politiques. Sa mise en détention a été jugée comme une grave entrave à la liberté d'expression par RSF, ainsi que par l'Institut de Bahreïn pour les droits et la démocratie (Bird).

Sayed Ahmed Alwadaei, directeur du Bird, a déclaré que le régime bahreïni menait une répression violente contre les personnes souhaitant s'exprimer librement.

«La nature répressive de Bahreïn a été pleinement démontrée dans le cas de Faisal Hayyat. Bahreïn ne respecte aucunement la liberté d'expression et considère les journalistes faisant un travail de critique comme des ennemis à éliminer», a-t-il souligné.

«Un père de cinq enfants purge injustement une peine de prison, tandis que les auteurs d'abus et les tortionnaires sont récompensés», a-t-il ajouté.

Le 28 novembre, plus de 40 groupes de défense des droits de l'Homme et de la liberté d'expression ont exigé la libération de Faisal Hayyat dans une lettre adressée au roi du Bahreïn. La lettre décrit les poursuites intentées contre Hayyat comme s'inscrivant dans le cadre d'une «criminalisation continue de la liberté d'expression à Bahreïn».

Faisal Hayyat avait déjà été arrêté et placé en détention pendant 84 jours durant le soulèvement populaire de 2011 contre le gouvernement de Manama. Sur la page d'accueil de son compte Twitter, il affirme avoir été torturé.

Lancé en février 2011, ce mouvement réclame une véritable monarchie constitutionnelle. Depuis, les autorités ont durci leur attitude à l'égard de médias étrangers en refusant d'accorder des visas ou de renouveler les accréditations de journalistes locaux travaillant pour des organes de presse internationaux.

Source : agences et rédaction

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