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Report du vote sur une destitution de la présidente sud-coréenne

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Un vote sur une destitution de la présidente sud-coréenne, empêtrée dans un retentissant scandale de corruption, sera reporté d'au moins une semaine, ont indiqué des députés mercredi, après l'annonce par l'intéressée qu'elle était prête à quitter son poste avant la fin de son mandat.

Report du vote sur une destitution de la présidente sud-coréenne

Plusieurs députés du Saenuri, le parti conservateur de la présidente Park Geun-Hye s'étaient rangés du côté de l'opposition pour se dire favorables à sa destitution. Un vote à l'Assemblée nationale était prévu vendredi mais ces députés demandent maintenant un débat parlementaire avant un éventuel scrutin une semaine plus tard.

Park Geun-Hye a vu sa popularité dégringoler à mesure des révélations et des avancées du parquet enquêtant sur son ancienne confidente, Choi Soon-Sil, accusée d'avoir profité de ses liens avec la chef de l'Etat pour extorquer des sommes astronomiques à diverses entreprises.

Le parquet accuse la présidente de complicité.

Mme Park s'est dite prête mardi à quitter le pouvoir avant la fin de son mandat prévue en 2018, et dit qu'elle s'en remettrait au Parlement.

«Quand les parlementaires auront déterminé les conditions d'une passation qui minimise la vacance du pouvoir et le chaos dans la conduite des affaires, je partirai», avait-elle dit dans une adresse à la Nation.

Cette annonce a été interprétée par ses opposants comme une manœuvre destinée à retarder la procédure de destitution.

Elle semble avoir convaincu certains membres du Saenuri. Or, si l'opposition compte avec les indépendants une majorité de 171 sièges sur 300 à l'Assemblée, la destitution doit pour être votée recueillir les deux tiers des voix.

Une trentaine de parlementaires du Saenuri initialement favorables à une destitution hésitent désormais, a rapporté le journal Moonhwa Ilbo.

L'opposition continue de réclamer la démission immédiate et sans conditions de la chef de l'Etat, les loyalistes appelant à un départ «ordonné».

En Corée du Sud, un président en exercice ne peut être poursuivi dans une affaire criminelle, sauf pour des faits de trahison ou d'insurrection. L'immunité, cependant, tombe à la fin de son mandat.

Des manifestations monstres se succèdent depuis plusieurs semaines pour exiger le départ de la présidente. Ses opposants ont annoncé de nouveaux rassemblements pour samedi.

Mme Choi, surnommée «Raspoutine» par les médias, est accusée d'avoir soutiré à divers conglomérats comme Samsung ou Hyundai plus de 60 millions de dollars de «donations».

Mme Choi, qui est aussi accusée de s'être mêlée des affaires de l'Etat sans détenir la moindre fonction officielle, a été arrêtée début novembre pour «fraude» et «abus de pouvoir».

Source : agences

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