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Le président égyptien exprime son soutien à l’armée syrienne

Le président égyptien exprime son soutien à l’armée syrienne
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Le président égyptien Abdel Fattah al-Sissi a exprimé dans une interview à la télévision publique portugaise son soutien à l'armée syrienne, une position en contradiction avec ses alliés du Golfe comme l'Arabie saoudite.

Le président égyptien exprime son soutien à l’armée syrienne

Répondant à une question relative à un probable rôle de L’Égypte pour le maintien de la paix en Syrie sous l’égide de l’ONU, le président égyptien a déclaré que «la priorité» de son pays était de «soutenir les armées nationales» en Libye, en Irak et en Syrie. Au journaliste qui voulait savoir s’il s’agissait de l’armée syrienne, il a répondu «oui».

Le président égyptien a expliqué la position de son pays sur le conflit syrien affirmant que la solution devait être «politique». Il a déclaré : «Notre position en Egypte est de respecter la volonté du peuple syrien et qu'une solution politique à la crise syrienne est la meilleure façon de procéder.»

C’est la première fois qu’Abdel Fattah al-Sissi prend publiquement position en faveur du président syrien Bachar Assad. Une position qui risquerait de détériorer davantage les rapports entre l’Égypte et l’Arabie saoudite, déjà altérés depuis quelques semaines par des turbulences en raison des positions divergentes des deux pays sur les questions régionales, notamment sur le Yémen et la Syrie.

En effet, Ryad n’a pas apprécié le vote du Caire pour un projet de résolution russe présenté, début octobre, devant le Conseil de sécurité de l’ONU. Ce projet avait pour objectif de mettre un terme aux hostilités en Syrie, où la guerre fait rage depuis 5 ans, sans toutefois faire mention de l’avenir du président syrien, Bachar al-Assad.

Pire, Ryad est allé même jusqu’à sanctionner le Caire, en gelant l’accord qui prévoyait l’alimentation de l’Égypte, via le géant saoudien Aramco, en produits pétroliers raffinés pendant 5 ans pour un montant de 23 milliards de dollars.

Une situation qui a obligé le Caire d’aller chercher d’autres sources d’approvisionnement auprès de certains pays arabes riches en brut comme l’Irak.
Source : agences et rédaction

 

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