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Les «shebab» restent la principale menace en Somalie

Les «shebab» restent la principale menace en Somalie
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Les extrémistes «shebab» demeurent la principale menace en Somalie, face à une armée nationale inefficace et corrompue, et ils gardent la capacité d'organiser des attentats de grande ampleur dans la région, selon un rapport de l'Onu publié vendredi 5 novembre.

Les «shebab» restent la principale menace en Somalie

Le rapport d'experts des Nations unies estime aussi que «la corruption reste problématique» et dénonce des lacunes dans l'application d'un embargo sur les armes, partiellement levé en 2013. Il relève cependant un progrès dans le contrôle des exportations de charbon de bois, une des principales sources de financement des «shebab».

Ceux-ci «demeurent la menace la plus immédiate pour la paix et la sécurité en Somalie». «Contrairement aux discours officiels (...) les conditions de sécurité en Somalie ne se sont pas améliorées», poursuit le rapport.

 En particulier, les «shebab ont conservé les moyens opérationnels de mener des attaques de grande envergure contre les contingents de la Mission de l'Union africaine en Somalie», l'AMISOM. Celle-ci comprend des contingents venant notamment du Kenya, d'Ethiopie, d'Ouganda et du Burundi. Les experts constatent cependant que «l'aptitude du groupe à mener à bien des opérations à l'échelle régionale a diminué».

En face des insurgés, l'armée gouvernementale reste minée par la corruption, en particulier par le détournement de l'aide internationale et n'a pas entrepris les réformes nécessaires. «La persistance des problèmes de corruption, de la mauvaise gestion et des contraintes financières a compromis l'efficacité de l'Armée nationale somalienne», estime le rapport. «Sans le soutien international dont bénéficie la Somalie dans le secteur de la sécurité, son armée nationale s'effondrerait probablement», concluent les experts. «En l'absence d'une réforme de fond», ils craignent que l'armée nationale somalienne «ne finisse par représenter une menace contre la paix, la sécurité et la stabilité dans le pays».

Pour leur financement, les «shebab» ont commencé à délaisser le commerce du charbon de bois, qui fait l'objet d'un embargo onusien, au profit du trafic de sucre et d'une «taxation» des produits agricoles et de l'élevage, souligne encore ce rapport.

Les «shebab» gagneraient ainsi près de 18 millions de dollars par an sur l'entrée illégale de camions de sucre et 9,5 millions par an en taxant les produits agricoles.

Source : AFP et rédaction

 

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