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Sayed Nasrallah: «Nous tenons à la réussite du nouveau mandat au Liban alors que la région brûle»

Sayed Nasrallah: «Nous tenons à la réussite du nouveau mandat au Liban alors que la région brûle»
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Le secrétaire général du Hezbollah Sayed Hassan Nasrallah a déclaré que le Hezbollah fera tout pour faciliter la formation du nouveau gouvernement dirigé par Saad Hariri. S'exprimant lors d'une cérémonie en hommage au martyr Mostapha Chehadé, un dirigeant fondateur de la résistance islamique, sayed Nasrallah a dit entre autre: "Hajj Mostapha Chehadé était un grand homme, connu pour sa bravoure dans les champs de bataille. Il a été maintes fois blessé dans les opérations militaires contre les forces de l'occupation sioniste. Il était sur le point de tomber en martyre mais il a échappé belle. Hajj Mostapha fut un haut commandant de la résistance et dirigeait la branche de la résistance dans Beyrouth de l'Ouest. Il était connu pour son courage mais aussi pour sa sagesse. Il savait que certains cherchaient à provoquer des combats entre le Hezbollah et l'armée syrienne et entre le Hezbollah et l'armée libanaise.

Sayed Nasrallah: «Nous tenons à la réussite du nouveau mandat au Liban alors que la région brûle»

Il était sage et a refusé de s'entretuer avec les soldats syriens dans la foulée du massacre de Fathallah à Beyrouth de l'Ouest, dans lequel la résistance a perdu 18 combattants. Hajj Mostapha a immédiatement obtempéré à notre volonté de ne pas riposter a massacre. S'il avait opté pour une bataille globale dans les rues de Beyrouth, une catastrophe générale aurait frappé le pays.

Sa seule destination de combats était la Palestine. Malgré ses graves blessures, il n'a pas déposé ses armes. Hajj Mostapha Chehadé était un lion de Dieu et que Dieu le rassemble avec les martyrs.

Passons au dossier présidentiel

Grâce à Dieu, le 31 octobre, le président Michel Aoun a été nommé chef de la République. Pendant deux ans, le Hezbollah a subi toutes sortes d'injustices. Ceux qui nous ont porté préjudice doivent revoir leurs positions et leurs propos. D'aucuns ont prétendu que le Hezbollah leurre le général Aoun et ne veut pas qu'il soit élu président, d'autres ont dit que le Hezbollah ne désire pas la tenue du scrutin présidentiel. Ils nous ont accusés de tout. Ils ont prétendu que le Hezbollah attend les résultats des pourparlers nucléaires avec l'Iran. Mais il s'est avéré que seul le dossier nucléaire a été débattu. Ils ont prétendu que le Hezbollah attend l'issue des combats en Syrie. Nous avons assuré le contraire. Le 31 octobre, tout le monde a réalisé que ce que nous disions était correct et que les allégations des autres étaient mensongères.

L'Iran et la Syrie ont voulu que le scrutin présidentiel soit purement libanais. Nous étions dès le début sincères dans notre choix. Nous avons toujours affirmé notre soutien au général Aoun et nous avons tout fait pour faciliter son arrivée à la tête de l'Etat. Même après le scrutin, une partie campe sur cette position et continue de prétendre que le Hezbollah a été obligé de nommer Aoun.

Ce qui nous importe c'est qu'après le 31 octobre, le Liban a entamé une nouvelle période. Nous avons toujours soutenu le général Aoun pour la présidentielle, non seulement pour des raisons d'honnêteté mais aussi pour sa représentativité. L'entente de février 2006 conclue entre nous et le général Aoun est la seule entente qui nous unit. Il n'existe pas d'entente présidentielle. Pour nous, le général Aoun est un homme indépendant, transparent, nous avons confiance en vous et en votre sincérité.

C'est cette confiance qui nous unit seulement au général Aoun. Aujourd'hui, celui qui occupe le palais de Baabda est un homme sincère, patriotique, libre d'esprit. Pas besoin de transaction avec lui. Nous devons nous arrêter sur le rôle important du chef du Parlement Nabih Berri le jour de la nomination du président. Le président Berri pouvait saboter le quorum en s'absentant, mais ceci n'a pas eu lieu.

De plus, malgré la cacophonie qui a perturbé la salle du Parlement et que certains ont tenté d'exploiter pour reporter l'élection, Berri a tenu à assurer la poursuite du scrutin jusqu’au bout. Il a achevé l'échéance électorale au même jour. Une fois de plus, il se présente en tant qu'un homme d'Etat par excellence.

Je parle toujours de notre allié, l'ami honnête, Sleiman Frangiyeh, qui dès le premier jour de sa nomination par Saad Hariri, s'est engagé par notre position. Il a boycotté les séances parlementaires qui pouvaient lui permettre de devenir président. C'est un véritable homme sur lequel on peut compter dans les moments difficiles. La seule garantie pour construire un Etat et assurer son essor est le respect des engagements envers autrui.  Nous appelons tout le monde à traiter avec positivité avec le nouveau mandat, et nous avons confiance dans les capacités du général Aoun à diriger sagement le pays.

Au sujet du gouvernement, je tiens à remercier le chef du gouvernement Tammam Salam qui s'est beaucoup efforcé pour diriger le pays dans la période passée. Concernant la nomination du nouveau Premier ministre, le Hezbollah a tout fait pour faciliter la nomination d'un Premier ministre pour permettre la formation d'un gouvernement. Je laisse au chef du bloc de la résistance le soin de parler des détails de la position du Hezbollah. Mais nous appelons à la formation d'un gouvernement d'entente et d'union nationale, pour que tout le monde consente les efforts en faveur du pays.

Ce qui a été récemment dit dans les médias sur le nouveau gouvernement et sa formation. Dans les anciens gouvernements dans lesquels nous avons participé, il y avait toujours des problèmes sur la répartition des portefeuilles, et le Courant Patriotique Libre se sentait lésé. Nous rejetions alors avec le président Berri toute répartition des portefeuilles qui ne satisfassent pas les Aounistes.

Pour ce qui est du gouvernement actuel, le Hezbollah ne participera pas à un gouvernement dans lequel ne figure pas le mouvement Amal. Dans deux jours, le bloc de la résistance rencontrera le Premier ministre Saad Hariri, et lui dira que le président Berri prendra le soin de négocier la répartition des portefeuilles qui nous concernent et qui concernent le mouvement Amal.

Malgré les rumeurs que vous allez entendre, comme quoi le Hezbollah veut entraver l'action du Premier ministre, je le confirme une fois de plus: Le Hezbollah a l'intention de coopérer pour assurer la réussite du nouveau mandat. Ayez notre bonté en contrepartie pour faciliter les choses.

Les Libanais sont devant une nouvelle opportunité grâce aux sacrifices des forces sécuritaires, de l'armée et des combattants de la résistance. Dialoguons ensemble pour sauver notre pays dans cette région déchirée par la guerre.

Un mot sur l'accord de Balfour: ce sont les Anglais qui ont cherché les juifs pour mettre en place l'Entité sioniste dans le but de partager notre région. Il est crucial de rappeler à nos générations qui ont trahi la Palestine et qui l'a défendue. C'est une question de temps où l'on verra cette Entité sioniste disparaitre.

Enfin, l'Arabie Saoudite a prétendu que les houthis et l'armée yéménite ont tiré un missile balistique sur la Mecque. Quel mensonge! Qui peut le croire? Ces Yéménites sincères qui ont tant défendu la Mecque, on les accuse maintenant de détruire la Mecque. C'est une honte flagrante qu'on ne peut pas passer sous silence…"

Source : French.alahednews

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