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Face au terrorisme, l’Occident commet toujours les mêmes erreurs, selon Poutine

Face au terrorisme, l’Occident commet toujours les mêmes erreurs, selon Poutine
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Le président russe Vladimir Poutine a constaté l'échec des tentatives de lancer un processus politique en Syrie et de ses ententes personnelles sur ce sujet avec son homologue américain Barack Obama.

Face au terrorisme, l’Occident commet toujours les mêmes erreurs, selon Poutine

Intervenant jeudi à Sotchi lors d'une session plénière du club international de discussions Valdaї, le chef du Kremlin a déploré notamment l'absence d'un front commun de lutte contre le terrorisme international.

Et de souligner: «On n'arrive pas à mettre fin à l'effusion de sang en Syrie et à entamer un processus politique (…). Nos ententes personnelles avec le président des États-Unis n'ont pas fonctionné non plus. Certaines forces présentes à Washington ont fait tout leur possible pour que ces ententes ne soient jamais mises en œuvre. Tout cela démontre la volonté inexplicable et je dirais irrationnelle des pays occidentaux de commettre toujours les mêmes erreurs».

Le président russe a également indiqué que l'Onu restait dans le contexte actuel la seule plateforme universelle pour dialoguer sur un pied d'égalité.

«Je suis persuadé que tout défi peut être relevé et toute menace écartée sur la base du droit international et de la Charte des Nations unies», a-t-il déclaré.

«Un nid de terroristes»

Dans le même temps, Vladimir Poutine a répondu aux critiques de l’opération antiterroriste que la Russie mène à Alep aux côtés de l’armée gouvernementale syrienne.

«La montée du terrorisme n'a pas commencé pendant les hostilités d'Alep, on arme les terroristes syriens et ont les monte contre le président du pays Bachar el-Assad», a-t-il déclaré.

Et de poursuivre: «Nous entendons dire tout le temps: Alep, Alep, Alep… Mais devons-nous y préserver un nid de terroristes ou bien le détruire en faisant tout pour réduire le nombre des victimes civiles? S'il ne faut toucher à rien, il faut également renoncer à la libération de Mossoul. Préservons le statu quo. Laissons en paix la ville de Raqqa. Nos partenaires occidentaux nous disent tout le temps: "Il faut attaquer Raqqa pour détruire ce nid de terroristes". Mais il y a aussi des civils à Raqqa. Cela signifie-t-il qu'il faut arrêter la lutte contre les terroristes?».

Les opérations antiterroristes font aussi des victimes civiles en Irak et ces civils méritent aussi d'être ménagés, si on applique partout la même logique, d'après lui.

«Pleurons les morts de la région de Mossoul où une opération militaire (des forces irakiennes et de la coalition dirigée par les États-Unis, ndlr) est sur le point de commencer. Les terroristes y ont fusillé au moins 200 personnes dans l'espoir d'arrêter l'offensive contre la ville. Et l'Afghanistan? L'aviation y tue d'un coup tous les participants à des cérémonies de mariage d'au moins 120 personnes. L'avons-nous oublié? Que se passe-t-il au Yémen? Il faut pleurer toutes ces victimes innocentes», a estimé M. Poutine.

Il a rappelé que des dirigeants européens avaient antérieurement déclaré que le nombre des terroristes était en hausse en Syrie en raison des hostilités à Alep.

«Mais est-ce la cause qui a provoqué la montée du terrorisme? Y avait-il des terroristes en Irak? Il n'y en avait point avant la destruction des structures d'État dans ce pays. Et la Libye? Il n'y en avait pas non plus, aucun terroriste. Quand on a sapé la structure de cet État, ce vide a vite été comblé. Par qui? Par des terroristes. La même chose se passe en Syrie» s'est demandé le président russe.

Source: agences et rédaction

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