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Syrie : la Russie accuse l’aviation belge d’avoir tué six civils près d’Alep

Syrie : la Russie accuse l’aviation belge d’avoir tué six civils près d’Alep
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La Russie a accusé mercredi l'aviation belge, qui fait partie de la coalition internationale menée par les États-Unis en Irak et en Syrie, d'avoir tué six civils suite à des bombardements dans la région syrienne d'Alep.

 

«Six personnes ont été tuées et quatre autres blessées à des degrés variables à la suite d'un bombardement qui a détruit deux maisons» dans la nuit de lundi à mardi dans la localité de Hassajek dans la région d'Alep, selon un communiqué du ministère russe de la Défense.

«Les avions russes et syriens n'étaient pas présents dans cette zone. Mais des avions de la coalition internationale effectuaient des missions dans la région. (...) Deux F-16 de l'aviation belge ont été repérés dans cette zone au moment» du bombardement, poursuit le ministère.

Le ministère belge de la Défense a démenti mercredi les accusations russes. «Nous n'avons pas été dans la région. Nous n'avons pas été impliqués dans l'attaque qui a été mentionnée», a indiqué à l'AFP la porte-parole du ministère belge, Laurence Mortier.

La porte-parole du ministère russe des Affaires étrangères, Maria Zakharova, a pour sa part indiqué, avec ironie, sur Facebook attendre «la condamnation sévère du Département d'Etat américain de frappes sur des cibles civiles». «Je pense que les photographies des morts ne seront pas difficiles à trouver pour lancer une campagne appropriée sur CNN», a-t-elle ajouté, dans une référence au retentissement mondial qu'avait suscité la photographie d'Omran, petit garçon de 5 ans, rescapé des bombardements à Alep, qui avait fait le tour du monde.

La Russie a annoncé mardi la suspension surprise des raids des aviations russe et syrienne sur Alep en signe de «bonne volonté» et pour permettre l'évacuation des civils des quartiers rebelles de cette ville bombardée à un rythme intense depuis presque un mois.

Moscou est sous le feu des critiques depuis des semaines des Occidentaux, qui lui reprochent le soutien à l’armée et le gouvernement syriens.

Source : agences et rédaction

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