L’Égypte s’active pour lutter contre «Daech» dans le Sinaï
Le Caire renforce sa lutte antiterroriste en réponse à l’un des plus grands attentats jamais perpétrés contre les militaires égyptiens le 14 octobre.
Les forces armées et les forces spéciales de la police égyptienne ont entamé une opération militaire de balayage dans les régions nord et centrale de la péninsule du Sinaï en quête d'extrémistes armés, a annoncé le représentant du ministère égyptien de la Défense dans un communiqué officiel.
Selon lui, les forces égyptiennes engagées sont également renforcés par des éléments de la première et de la deuxième armée égyptienne.
Cependant, les forces armées aériennes nationales continuent de lancer des frappes aériennes sur les sites de stationnement des troupes de «Daech» et maintiennent une surveillance sur les territoires de l'opération antiterroriste et dans les districts avoisinants.
Les forces engagées ont pour consigne de respecter toutes les mesures de précaution afin d'éviter les pertes parmi les civils, que les terroristes pourraient utiliser en tant que bouclier humain.
En outre, les mesures de sécurité sur les routes environnantes ont également été renforcées pour empêcher la fuite des membres de «Daech» vers les villages et les territoires voisins.
Le 15 octobre, le Caire a porté des frappes aériennes sur les groupements terroristes dans le Sinaï qui ont fait plus de 100 morts dans les rangs des terroristes.
Cette opération d'envergure a débuté suite à une attaque terroriste perpétrée le 14 octobre à un point de contrôle égyptien, faisant 12 morts parmi les militaires et 15 côté «Daech».
Les terroristes de «Daech» organisent sans cesse des attaques en Égypte. Ils agissent principalement dans la région du Sinaï mais commettent parfois des attentats dans d'autres régions du pays.
L'Égypte mène une opération antiterroriste dans le nord du Sinaï depuis près de deux ans. Les représentants des forces de l'ordre y sont quotidiennement attaqués par les extrémistes.
Le nombre de heurts a augmenté suite à la destitution par les militaires du président égyptien Mohammed Morsi en juillet 2013. La branche égyptienne de «Daech» a revendiqué les attaques les plus meurtrières et les plus spectaculaires qu'a connues l'Égypte depuis le renversement de Morsi.
Source: agences et rédaction
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