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L’ancien gouvernement de Tripoli dit reprendre ses fonctions

L’ancien gouvernement de Tripoli dit reprendre ses fonctions
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Les anciennes autorités de Tripoli, remplacées en avril par de nouvelles institutions soutenues par la communauté internationale, ont annoncé qu'elles reprenaient leurs fonctions, après avoir pris possession sans combats des locaux du Conseil d'Etat.

L’ancien gouvernement de Tripoli dit reprendre ses fonctions

Dans un communiqué, le chef de l'ex-gouvernement tripolitain, Khalifa Ghweil, qui refusait déjà de partir, a affirmé la «légitimité» de son «gouvernement de salut national», issu de l'ancien Parlement de Tripoli, le Congrès général national (CGN). Il a appelé tous ses ministres à reprendre leurs fonctions et à considérer «comme suspendus de leurs fonctions» tous les responsables nommés par le nouveau gouvernement d'union nationale (GNA) soutenu par l'ONU.

Même s'il a perdu en avril toutes les institutions et ministères qu'il contrôlait à Tripoli au profit du GNA, Khalifa Ghweil continuait de publier des communiqués portant le sceau de son gouvernement de salut national. Dans le dernier en date de ce communiqué, publié le 9 octobre, il critiquait la situation sécuritaire à Tripoli.

Khalifa Ghweil, qui avait perdu le soutien des principales milices qui contrôlaient Tripoli, a lu son communiqué depuis les locaux du Conseil d'Etat, la plus haute instance consultative issue de l'accord politique parrainé par l'ONU, dont il a pris possession sans combats.

En réponse, le GNA a promis dans un communiqué d'arrêter «les politiciens qui tentent de créer des institutions parallèles et déstabiliser la capitale». Le GNA a condamné la prise de possession du QG du Conseil d'Etat par «un groupe armé», dénonçant de nouvelles «tentatives pour saboter l'accord politique» parrainé par l'ONU.

Aux termes de l'accord controversé conclu fin 2015 au Maroc entre des membres de forces politiques libyennes, les 145 députés du CGN deviennent membres du Conseil d'Etat.

Toutefois, un groupe de députés dont le président du CGN Nouri Abou Sahmein, ont refusé de se joindre au Conseil d'Etat. Mais leur décision n'a guère influé sur l'installation de la nouvelle institution.

Défini comme «la plus haute instance consultative de l'État» par l'accord politique, le Conseil d'Etat travaille de pair avec le GNA conduit par le Premier ministre désigné Fayez al-Sarraj, installé à Tripoli depuis le 30 mars.

Source : sites web

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