noscript

Please Wait...

«Israël» suspend sa coopération avec l’Unesco après un vote sur l’esplanade des mosquées

«Israël» suspend sa coopération avec l’Unesco après un vote sur l’esplanade des mosquées
folder_openŒIL SUR L'ENNEMI access_time depuis 7 années
starAJOUTER AUX FAVORIS

«Israël» a annoncé vendredi qu'il suspendait sa coopération avec l'Unesco au lendemain d'un vote niant le lien historique millénaire entre les juifs et al-Qods occupée (Jérusalem). Dans une lettre adressée à la directrice générale de l'Unesco Irina Bokova et publiée sur Twitter, le ministre israélien de l'Éducation Naftali Bennett accuse l'Unesco d'apporter un «soutien immédiat au terrorisme islamiste», et annonce la suspension par la commission israélienne de l'Unesco de «toutes ses activités professionnelles avec l'organisation internationale».

«Israël» suspend sa coopération avec l’Unesco après un vote sur l’esplanade des mosquées

Cette décision se traduit par le refus de rencontrer des représentants de l'Unesco ou de participer à des conférences internationales, a précisé le ministère, compétent en la matière.

Indignation de la classe politique israélienne

L'Unesco a approuvé jeudi un texte soumis par sept pays arabes visant à la «sauvegarde du patrimoine culturel de la Palestine et du caractère distinctif de la partie Est d’al-Qods occupée (Jérusalem-Est) depuis 1967 par «Israël» et depuis annexée. C'est là, au cœur du conflit israélien, que se trouve l'ultra-sensible esplanade des Mosquées, troisième lieu saint de l'islam. Les Juifs prétendent que sur ce site se dressait le second temple juif détruit par les Romains en 70. Par un héritage historique, la Jordanie continue à administrer l'esplanade, mais «Israël» en contrôle tous les accès.

Le texte approuvé jeudi dénonce les empiétements israéliens sur l'autorité de la Jordanie, les incursions israéliennes sur l'esplanade ou encore les restrictions d'accès imposées aux fidèles musulmans. Le texte a été approuvé en commission et devrait être formellement adopté la semaine prochaine en conseil exécutif. Il a provoqué une indignation quasiment unanime de la classe politique israélienne, scandalisée notamment par le fait que le texte ne fasse jamais référence à l'esplanade sous l'appellation de «mont du Temple» et désigne d'abord par son nom arabe (al-Buraq) le soi-disant «mur des Lamentations» en le mettant entre guillemets.

Source : AFP et rédaction

Comments

//