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L’UNESCO va voter un texte niant le lien entre le judaïsme et l’esplanade des mosquées

L’UNESCO va voter un texte niant le lien entre le judaïsme et l’esplanade des mosquées
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Les 58 membres de l'UNESCO doivent voter jeudi une résolution anti-israélienne qui nie les liens qui unissent le judaïsme à l’esplanade des mosquées, et jette un doute sur le rapport historique entre la religion juive et le «Mur des Lamentations».

L’UNESCO va voter un texte niant le lien entre le judaïsme et l’esplanade des mosquées

La résolution, dont le vote avait été repoussé en juillet dernier en raison du putsch déjoué en Turquie, devrait être adoptée avec une large majorité, selon les prévisions.

Depuis plusieurs mois, «Israël» mène une offensive diplomatique pour bloquer la résolution, ou du moins adoucir son contenu. Au final, l’entité sioniste n'aura réussi qu'à faire changer la position de trop peu d'Etats pour empêcher l'adoption du texte.

La proposition de résolution, qui condamne «Israël» sur plusieurs points concernant al-Qods occupée et ses lieux saints et désigne «Israël» comme «puissance occupante», a été déposée par les Palestiniens conjointement avec l'Egypte, l'Algérie, le Maroc, le Liban, Oman, le Qatar et le Soudan.

Si le projet de résolution, dont une copie a été obtenue par le quotidien israélien Haaretz, soutient qu’al-Qods occupée est sainte pour les trois religions monothéistes (le judaïsme, l'islam et le christianisme), il comprend une partie consacrée à l’esplanade des mosquées, qui indique que le site est sacré pour les musulmans, mais ne dit pas qu'il l'est également pour les Juifs.

Le texte ne mentionne ni le terme hébreu qui désigne le site (Har HaBayit), ni son équivalent en anglais ou en français, le «Mont du Temple». Le site est appelé uniquement par ses noms musulmans : la mosquée Al-Aqsa et Haram al-Sharif.

En outre, la résolution désigne la place en contrebas du «Mur des Lamentations» par son nom arabe : al-Buraq plaza. C'est seulement après que le nom hébreu «Hakotel HaMa'aravi» apparaît entre guillemets.

Le conseil exécutif de l'UNESCO avait voté une résolution similaire lors de sa précédente conférence en avril dernier. La résolution avait été adoptée avec le soutien d'un certain nombre d'Etats européens, dont la France, ce qui avait provoqué une crise diplomatique entre Paris et «Tel-Aviv».

Le président français François Hollande et son Premier ministre Manuel Valls avaient regretté le vote de la France et promis qu'ils ne soutiendraient plus aucune de ces résolutions à l'avenir.

Au cours des dernières semaines, l'ambassadeur d'«Israël» à l'UNESCO Carmel Shama-Hacohen et des ambassadeurs israéliens en poste dans plusieurs capitales ont tenté de convaincre le plus grand nombre d'États possible de s'opposer à la résolution, ou au moins de s'abstenir ou de ne pas voter du tout.

Un haut responsable a confié que selon des informations obtenues la semaine dernière, de nombreux pays arabes, parmi lesquels certains ont signé la proposition de résolution avec les Palestiniens, ont indiqué la soutenir en raison de leurs opinions publiques.

«Un certain nombre d'Etats arabes ont aurait exprimé un mécontentement considérable à l'égard des initiatives des Palestiniens à l'UNESCO», a-t-il dit.

Source : sites web et rédaction

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