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Le président étasunien… Lorsqu’il devient porte-parole de la vérité !

Le président étasunien… Lorsqu’il devient porte-parole de la vérité !
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Par Akil Cheikh hussein

Rien de nouveau dans le discours du président des Etats-Unis, Barack Obama, à la 71 e session des Nations Unies tenue au siège de l’Organisation mondiale à New York le 20 septembre 2016.

Le président étasunien… Lorsqu’il devient porte-parole de la vérité !

Côté contenu, le discours, est une reprise presque lettre pour lettre de tout ce qu’on dit, à travers l’histoire ancienne et moderne, les grands représentants de l’Arrogance mondiale, mais après agrémenter leurs paroles au moyen d’expressions à teneur humaine sans contenu.

En d’autres termes,  il s’agit d’un discours sur la vertu qui sort de la gueule de l’ignominie mélangé avec l’essence de ce qu’il y a dans l’ignominie en matière de sifflement du serpent et de hurlement du loup.

D’une manière ou d’une autre, Obama a rappelé l’idée mensongère ressassée, avant lui, par tous les présidents étasuniens, à commencer par Georges Washington, selon laquelle les Etats-Unis sont une  nation modèle qui brille du haut d’une montagne pour éclairer le monde. Ou encore, le pays qui jouit de la plupart des attributs divins, ou même de tous ces attributs.

Dans sa réfutation de l’«accusation» pour laquelle les Etats-Unis interviennent dans les affaires intérieures des autres pays, Obama a dit que le danger ne vient pas de ces ingérences mais plutôt de l’abandon de ces ingérences et du fait pour les Etats-Unis de ne s’occuper que de ses propres affaires intérieures.

Et le président s’explique à maintes reprises à travers un récit dont les principaux traits apparaissent clairement dans les deux structures, de surface et profonde, du discours.

Selon ce récit, il existe au monde des régimes dictatoriaux et des chefs tyranniques qui commettent des massacres et des meurtres vis-à-vis de leurs peuples, et les Etats-Unis ne se permettent pas de rester les bras croisés face à ces crimes. Ils doivent empêcher ces chefs de les commettre.

Pour ce qui est des causes et des motifs, Obama ne cesse pas d’évoquer les valeurs, les principes et les idéaux des Etats-Unis. Ce ne sont pas des propriétés exclusives des Etats-Unis, mais des «droits acquis dès la naissance» pour chaque homme. Cela signifie que les Etats-Unis sont la plus haute expression de l’humanisme, et c’est cet humanisme qui donne à leurs ingérences dans les affaires des autres pays le statut de «salut» et de «miséricorde» pour les peuples. Grosse insolence !

Obama donne des exemples concrets : La Syrie, la Lybie, l’Irak, l’Afghanistan… Il oublie, parmi d’innombrables exemples, comment le siège étasunien imposé sur l’Irak a fait plus d’un million d’enfants Irakiens en raison de la rareté de la nourriture et des médicaments.

Dans un autre endroit de son discours, Obama reconnait franchement que Washington intervient dans les affaires des autres pays dans le but de défendre ses propres intérêts. Mais il affirme dans un autre endroit que le but est également la défense des intérêts des peuples mêmes si ceux de Washington ne sont guerre menacés.

L’hypocrisie atteint son paroxysme lorsqu’il évoque l’incapacité -dans certains cas- des Etats-Unis de propager leurs valeurs même par la force armée, comme lorsqu’ils ont échoué d’imposer la démocratie en Irak. Selon lui, c’est cette incapacité qui justifie la présence militaire des Etats-Unis dans toutes les régions du monde, et par cette affirmation, le président fait allusion à la nécessité pour Washington de renforcer cette présence.

Il va de soi que le président étasunien insiste sur les avantages de l’ingérence des Etats-Unis dans les affaires des autres pays : N’est ce pas, d’après lui, que le monde est devenu plus en sécurité qu’il ne l’était pas il y a cinq ans ?

Cinq ans, ni plus ni moins ! Il a ainsi écarté de l’histoire la totalité du Printemps arabe, ce Printemps qui a vu s’éclater toutes ces guerres destructrices en Syrie, en Lybie, au Yémen et ailleurs jusqu’au Nigéria et l’Afrique du Nord. Il a du même coup occulté le fait que le moment actuel de l’histoire de l’humanité est un moment dans lequel se condensent toutes les luttes de l’histoire et de la géographie à travers les luttes des mouvements de résistance et de libération. Un moment dans lequel se dessinent les contours d’un venir meilleur pour les peuples, y compris le peuple des Etats-Unis lui-même.

La guerre en Syrie a occupé la plus grande partie du discours d’Obama. Il y a répété toutes les affabulations en cours sur la dictature, la révolution pacifique, les meurtres, surtout au moyen des armes chimiques… Comme si le monde tout entier n’a pas pris connaissance de tous les rapports ayant affirmé que les armes chimiques n’ont été utilisées que par les groupes terroristes parrainés par Washington et l’entité sioniste et supportés par l’entrainement, le financement et l’armement… Comme si le monde entier n’a pas pris connaissance des rapports affirmant que plus de 360 mille combattants mercenaires venus de plus de quatre-vingt pays se sont pénétrés en Syrie avec l’aide directe des Etats-Unis et leurs alliés et outils dans la région et au monde.

Obama n’a pas oublié d’évoquer l’holocauste et l’engagement étasunien absolu à défendre la sécurité israélienne et le droit des Juifs en un «Etat juif». Il n’a non plus oublié le droit des Palestiniens en un Etat (Un Etat anonyme sans «domicile» précis, mais en insistant sur e grand espoir à la paix rien que parce que Mahmoud Abbas a décidé de regagner  la table des négociations, et Netanyahu a relâché quelques prisonniers palestiniens.

Un seul mot a été prononcé par Obama au sujet des changements climatiques qui ont déjà fait un grand parcours sur la voie de la destruction de la vie sur cette planète. Et comme il se trouve que le président étasunien est l’un des lus grands ennemis de la vérité, il n’a dit aucun mot sur le fait que la plus grande part de responsabilité de ce crime envers l’environnement revient aux Etats-Unis et au mode de vie étasunien.

Tout cela n’est qu’une partie infime des mensonges et des manipulations que les directions étasuniennes ont l’habitude d’y recourir pour servir leurs projets infernaux visant à asservir les peuples. A noter l’incapacité de plus en plus grande de ces administrations de faire avaler ces mensonges aux peuples dont il est de plus en plus difficile de persuader que ceux qui ont exterminé les Peau Rouges, largué des bombes atomiques sur les villes japonaises et fait écoulé le sang des peuples en Syrie, en Irak, au Yémen et ailleurs pourront continuer de dissimuler leurs crimes sous un fin voile de vertu.   

Source : French.alahednews

 

 

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