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Les démineurs à pied d’œuvre dans un quartier d’Alep libéré

Les démineurs à pied d’œuvre dans un quartier d’Alep libéré
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«Nous essayons de déminer le quartier le plus vite possible pour que les gens puissent regagner leurs foyers». Les démineurs syriens inspectent le quartier résidentiel d’Alep Ramous libéré il y a trois semaines et désamorcent les nombreuses mines laissées par les terroristes.

Les démineurs à pied d’œuvre dans un quartier d’Alep libéré

Malgré le pilonnage nourri de la ville, les équipes de démineurs poursuivent le travail à Alep. Selon les spécialistes, les mines improvisées sont les plus difficiles à neutraliser. En outre, les fragments d’obus et de métal au sol entravent le travail des démineurs. «C'est une mine improvisée avec amorçage à fil-piège, elle va exploser si le fil est rompu ou si on le tire», a raconté le militaire syrien Adnan Kazem montrant un dispositif trouvé près de l'entrée d'un marché d'Alep.

Un autre dispositif renfermant 1,5 kilogramme de TNT a été camouflé en autoradio et équipé d’un détonateur radioguidé. C’est le genre d’explosifs que les terroristes utilisent pendant les attentats et les sabotages. Les démineurs extraient avec précaution la charge et la font exploser à distance dans un terrain vague.

«Pendant la guerre, nous avons déjà étudié des principales méthodes de travail des terroristes et la fabrication de leurs mines improvisées», relatent des démineurs syriens. Les convois qui acheminent l'aide alimentaire et médicale à Alep traversent le quartier de Ramous. L’armée syrienne tente de repousser les terroristes le plus loin possible et d’assurer une sécurité absolue dans le quartier.

«Les terroristes nous pilonnent chaque jour. Hier, un obus est tombé près d’un poste de contrôle et nous avons pu éviter les pertes humaines uniquement parce qu’il n’a pas explosé. Nous avons coupé la route et on l’a fait exploser. Nous essayons de déminer le quartier le plus vite possible pour que les gens puissent regagner leurs foyers», a raconté le chef du poste de contrôle Rami Hassoun.

Le 24 septembre, l’armée syrienne a libéré une autre localité, le camp de réfugiés palestiniens de Handarat, au nord-est d'Alep, qui était contrôlé par les groupes terroristes de «Jaysh al-Fatah» (Armée de la conquête) et du «Front al-Nosra» (récemment rebaptisé «Front Fatah al-Cham»). Cependant, les terroristes poursuivent le pilonnage des quartiers résidentiels. «Récemment, l’intensité des pilonnages a au moins doublé», notent les militaires syriens.

Source: agences et rédaction

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