Les avions israéliens s’entraînent aux USA avec le Pakistan et les Emirats

Des avions de combat de l'armée de l’occupation israélienne sont revenus mercredi des États-Unis, où ils ont participé à un exercice militaire à grande échelle, avec l'US Air Force et plusieurs pays, parmi lesquels le Pakistan et les Émirats arabes unis, a rapporté le quotidien israélien Haaretz.

Le site internet de la base aérienne de Nellis, dans le Nevada, où l'entraînement «Red Flag» a eu lieu, a indiqué que l'Armée de l'Air espagnole a également participé aux exercices.

Le chef du «département de formation de l'aviation israélienne», le colonel Amit, a refusé d'évoquer l'identité des pays qui ont participé à «Red Flag», lors d'une session avec des correspondants militaires. «Nous nous entraînons ceux qui assistent à l'exercice. Nous n'avons rien d'autre à dire», a-t-il déclaré.

Huit avions de combat israélien F-16I ont pris part à l'exercice organisée cette année, ainsi que des avions de ravitaillement israéliens. C'est la deuxième année consécutive que l'Armée de l'Air sioniste participe à «Red Flag», un exercice au cours duquel des avions de combat simulent des combats impliquant des forces coalisées, et la sixième fois au total depuis le début des années 2000.

L'US Air Force a lancé cet exercice il y a 41 ans, après la Guerre du Viêt Nam, durant laquelle les performances des pilotes américains furent largement critiquées.

Le but de «Red flag» est d'améliorer la préparation et les chances de survie au combat des participants, en créant un environnement d'entraînement aussi réaliste que possible.

Le colonel Amit a déclaré que l'exercice a duré deux semaines et comprenait des vols quotidiens, de jour comme de nuit. Quelque 50 avions de combat ont participé à «Red flag», ainsi que des hélicoptères, des unités de défense aérienne, des unités de renseignement et des forces spéciales.

Le responsable israélien a cependant refusé de dire si l'exercice comprenait une formation sur la riposte à fournir aux batteries anti-aériennes russes S-300, que Moscou a livrées à l'Iran.

Source: sites web et rédaction