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Brexit: la France, l’Allemagne et l’Italie font le point sur l’UE un mois après

Brexit: la France, l’Allemagne et l’Italie font le point sur l’UE un mois après
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Un mois après le vote des Britanniques en faveur d'une sortie de l'Union européenne, l'Italie, l'Allemagne et la France cherchent à redorer le blason de l'Union, en pleine crise d'identité.

Brexit: la France, l’Allemagne et l’Italie font le point sur l’UE un mois après

Matteo Renzi, Angela Merkel et François Hollande se rencontreront lundi après-midi en Méditerranée, au large de l'Italie.

Le président du Conseil italien doit accueillir vers 16H00 (14H00 GMT) à Naples (sud) la chancelière allemande et le président français avant de les accompagner à Ventotene, petite île de la mer Thyrénéenne, entre Rome et Naples.

Ils seront ensuite transportés sur le porte-aéronefs Garibaldi, navire amiral de la marine militaire italienne, pour un dîner de travail tôt dans la soirée.

La décision britannique de quitter l'Union européenne (UE), le Brexit, et ses conséquences sur l'avenir de l'UE ont très vite rassemblé les dirigeants français, italien et allemand. Lors d'un précédent mini-sommet à Berlin le 27 juin, ils avaient ainsi appelé à une «nouvelle impulsion» pour l'Europe.

Leurs retrouvailles lundi en Méditerranée interviennent trois semaines avant un sommet européen extraordinaire prévu le 16 septembre à Bratislava et convoqué après le coup du tonnerre du Brexit.

La décision britannique de quitter l'UE «est une défaite politique» pour l'Europe et doit représenter «une gigantesque sonnerie de réveil» pour l'UE qui doit se réformer rapidement, avait affirmé fin juillet M. Renzi.

Pour répondre à ce défi, la France et l'Italie préconisent une plus forte intégration européenne en matière notamment de sécurité et de défense. «Ce sera une des leçons que nous aurons à tirer du Brexit, de l'impulsion que nous aurons à donner» à la construction européenne, avait ainsi déclaré le président français en juillet à Lisbonne, première étape d'une mini-tournée européenne «post-Brexit» du chef de l'Etat français.

L'idée d'un «Schengen de la sécurité pour répondre au terrorisme» a également été défendue par le gouvernement italien. Dans une tribune commune, publiée le 11 août, les ministres de la Défense Roberta Pinotti et des Affaires étrangères Paolo Gentiloni ont préconisé la création d'une «force multinationale européenne» pour des missions spécifiques, sous commandement unique.

La France a suggéré de son côté l'idée d'un financement européen, des «eurobonds», pour soutenir ces projets communs en matière militaire. «Sur ce sujet, il faut que l'Europe acquiert une autonomie stratégique», fait-on valoir à Paris.

Paris souhaite aussi la mise en place rapide d'un corps européen de garde-frontières pour renforcer les frontières externes de l'UE et les rendre plus hermétiques.

Source: agences et rédaction

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