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Bahreïn : rejet d’une nouvelle demande de libération de l’opposant Nabil Rajab

Bahreïn : rejet d’une nouvelle demande de libération de l’opposant Nabil Rajab
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La justice bahreïnie a rejeté mardi une nouvelle demande de libération de l'opposant Nabil Rajab poursuivi pour insulte aux autorités et atteinte à l'Arabie saoudite, a indiqué une source judiciaire.

Bahreïn : rejet d’une nouvelle demande de libération de l’opposant Nabil Rajab

La défense a fait cette demande en raison de problèmes de santé de Rajab mais la justice a décidé de le maintenir en détention et de le faire examiner par le médecin de la prison. Elle a fixé au 5 septembre sa prochaine audience. Une première demande de libération avait été rejetée le 13 juillet.

Rajab est poursuivi pour «insulte à un corps constitué et à un pays voisin (l'Arabie saoudite) ainsi que pour propagation de fausses nouvelles», selon l'ONG qu'il préside, le Bahrain Centre for Human Rights (BCHR).

Ces accusations se basent sur des tweets de Rajab en 2015, dans lesquels il a évoqué des «tortures» dans la prison de Jaw à Bahreïn et critiqué l'intervention militaire saoudienne au Yémen, selon le BCHR.

L'opposant de 51 ans, figure de proue de l'opposition, a été arrêté de nouveau le 13 juin près d'un an après sa libération à la suite d'une grâce royale pour «raisons de santé».

Il purgeait alors une peine de six mois de prison pour «atteinte aux institutions de l'Etat», à la suite de plaintes des ministères de l'Intérieur et de la Défense qui l'accusaient d'avoir «mis en doute la compétence de leurs employés».

Il est l'un des animateurs du mouvement de contestation qui réclame depuis plusieurs années des réformes politiques et une véritable monarchie constitutionnelle à la dynastie des Khalifa.

Bahreïn, allié des Etats-Unis, est secoué par des troubles depuis la répression en 2011 du mouvement de contestation animé par la majorité chiite. Des activistes et des figures de l’opposition ont été déchus de leur nationalité, une arme illégale dont s’usent les autorités bahreïnies contre des citoyens réclamant leurs droits.

Source: agences et rédaction

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