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Lavrov: ceux qui parlent toujours d’un «changement de régime» en Syrie sont «étroits d’esprit»

Lavrov: ceux qui parlent toujours d’un «changement de régime» en Syrie sont «étroits d’esprit»
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Le chef de la diplomatie russe Sergueï Lavrov a tenu à rappeler que le sort du gouvernement syrien, seul légitime au regard du droit international, ne pourrait pas faire partie de la «solution au problème» syrien.

Lavrov: ceux qui parlent toujours d’un «changement de régime» en Syrie sont «étroits d’esprit»

La Russie ne veut pas entendre parler de changement de «régime».

«Après ce qu'il s'est passé en Irak, après le renversement de Saddam Hussein ou encore en Libye après que Kadhafi a été massacré de façon barbare, ces appels hypocrites à un changement de régime en Syrie ne peuvent être que le fait de personnes malfaisantes qui se réjouissent de la destruction de pays et de régions entières pour leur seul profit», a ainsi déclaré Sergueï Lavrov sans prendre de gants, choisissant peut-être cette dureté de ton pour bien faire passer le message.

Les Occidentaux ont infléchi quelque peu leur position vis-à-vis de Bachar el-Assad. Le chef d'Etat syrien «ne peut constituer l'issue en Syrie, mais notre ennemi, c'est Daech», tempérait ainsi François Hollande en novembre 2015, quelques jours après l'attentat du Bataclan, alors qu'il envisageait au contraire de le «châtier» en 2013.

Kerry et Lavrov se sont rencontrés à Vientiane

Lors de sa rencontre avec le secrétaire d'Etat américain John Kerry au Laos, Lavrov a déclaré que les USA ne parviennent pas à faire la distinction entre l'opposition et les terroristes en Syrie.

Les chefs des diplomaties russe et américaine, Sergueï Lavrov et John Kerry, se sont rencontrés dans la capitale du Laos, Vientiane, en marge du sommet des pays d'Asie du Sud-Est.

A l'issue de la rencontre dont le sujet principal était la Syrie, le ministre russe a déclaré que les Etats-Unis ne parvenaient pas à faire la distinction entre l'opposition et les terroristes dans ce pays.

Le ministre a souligné que Damas était prêt à travailler avec l'opposition et les Nations unies mais se heurtait constamment à l'opposition du Haut comité des négociations.

Il a fait savoir que Moscou espérait qu'une approche du règlement syrien serait mise au point au cours de la rencontre Russie-Etats-Unis-Onu à Genève.

Lavrov estime que des négociations inter-syriennes doivent être convoquées le plus vite possible, regrettant que l'émissaire de l'Onu pour la Syrie Staffan de Mistura ne parvienne pas à rassembler tous ceux qui doivent décider du sort de la Syrie.

Source: divers et rédaction

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