noscript

Please Wait...

Bahreïn: dissolution du principal groupe de l’opposition Al-Wefaq

Bahreïn: dissolution du principal groupe de l’opposition Al-Wefaq
folder_openBahreïn access_time depuis 7 années
starAJOUTER AUX FAVORIS

Le principal groupe de l’opposition de Bahreïn, le mouvement Al-Wefaq, a été dissous dimanche par le régime des Al-Khalifa, ont annoncé dimanche les médias.

Bahreïn: dissolution du principal groupe de l’opposition Al-Wefaq

Le tribunal administratif de Manama a en outre prononcé la saisie des fonds de ce mouvement au «profit du trésor public», selon une source judiciaire.

Al-Wefaq était poursuivi par les autorités sous prétexte de ne pas respecter la loi et de «favoriser le terrorisme».

Le verdict a été prononcé, selon la source judiciaire, en l'absence des avocats de la défense qui se sont retirés lors d'une précédente audience pour protester contre l'interdiction qui leur avait été faite de consulter les archives du mouvement pour bien préparer leurs plaidoyers.

Les activités d'Al-Wefaq avaient été suspendues le 14 juin par un tribunal bahreïni, ses locaux fermés et ses fonds gelés. Mais le ministère de la Justice réclamait la dissolution «pure et simple» du mouvement.

Ces décisions ont suscité des critiques, de Washington mais aussi d'organisations de défense des droits de l'Homme qui ont dénoncé une tentative d'éliminer «ce qui reste de l'opposition» dans ce petit royaume du Golfe.

Al-Wefaq anime un mouvement populaire de protestation pacifique contre le régime monarchique des Al-Khalifa et demande l'instauration d'une véritable monarchie constitutionnelle, ainsi que l'instauration de réformes.

Son chef, cheikh Ali Salmane, purge actuellement une lourde peine de prison pour «complot contre le régime et incitation à la désobéissance», selon les autorités.

Le 20 juin, les autorités avaient déchu de sa nationalité bahreïnie le chef spirituel chiite, cheikh Issa Qassem, qu'elles accusent d'«encourager le confessionnalisme et la violence» et de servir «des intérêts étrangers», en allusion à l'Iran.

Téhéran, Washington et l'ONU avaient dénoncé cette mesure.

Suorce: agences et rédaction

Comments

//