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Gaza: des ONG regrettent la lenteur de la reconstruction deux ans après la guerre

Gaza: des ONG regrettent la lenteur de la reconstruction deux ans après la guerre
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Deux ans après un conflit destructeur de la bande de Gaza, des ONG ont exprimé jeudi leur frustration devant la lenteur de la reconstruction dans le territoire palestinien sous blocus israélien.

Gaza: des ONG regrettent la lenteur de la reconstruction deux ans après la guerre

La guerre menée le 8 juillet 2014 par «Israël» contre l'enclave, a tué plus de 2.200 civils palestiniens, et 73 militaires israéliens.

D'après l'Onu, plus de 120.000 habitations ont été endommagées et près de 20.000 rendues inhabitables lors de ce conflit de 50 jours, le troisième en six ans dans la bande de Gaza. Mais les matériaux de construction ne rentrent qu'au compte-gouttes dans l'enclave à cause du strict blocus terrestre, aérien et maritime qu'«Israël» impose à la bande de Gaza depuis 2006.

Dans un rapport publié jeudi, l'Association of International Development Agencies (Aida), coalition internationale d'ONG, presse l’entité sioniste de lever un blocus qui «entrave sérieusement la reconstruction» dans l'enclave palestinienne.

«Tant que (le blocus) ne sera pas levé, les Palestiniens de Gaza seront incapables de vivre librement, et dignement, dans la sécurité», écrit Chris Eijkemans, de l'ONG britannique Oxfam, membre de l'Aida.

Dans un autre rapport publié jeudi, Amnesty International «demande pourquoi aucune véritable enquête n'a été ouverte et pourquoi personne n'a encore été amené à rendre des comptes (...) alors que les deux parties au conflit ont commis des crimes de guerre».

Pour son directeur pour le Moyen-Orient et l'Afrique du nord Philip Luther, «le fait que personne ne soit amené à rendre des comptes pour des crimes de guerre (...) est injustifiable. (...) Il est temps que la roue de la justice se mette à tourner».

Sohad al-Masry, une femme au foyer de 40 ans, a perdu un cousin pendant la dernière guerre à Gaza et sa maison a été détruite. «Ils n'ont pas reconstruit les maisons, le siège (blocus, ndlr) continue et il y a le chômage», explique à l'AFP cette habitante de l'enclave palestinienne, où 45% de la population active est sans emploi.

Source: agences et rédaction

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