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A Gaza, Ban dénonce le blocus, maintenu malgré la réconciliation israélo-turque

A Gaza, Ban dénonce le blocus, maintenu malgré la réconciliation israélo-turque
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Le patron de l'Onu Ban Ki-moon a qualifié mardi le blocus israélien de Gaza de «punition collective alimentant l'escalade» des violences, après l'annonce par «Israël» du maintien de ce blocus malgré un accord de normalisation avec la Turquie qui réclamait sa levée.

A Gaza, Ban dénonce le blocus, maintenu malgré la réconciliation israélo-turque

Le blocus terrestre, maritime et aérien imposé depuis 10 ans par «Israël» à la bande de Gaza «étouffe les habitants, détruit l'économie et entrave la reconstruction» de la petite langue de terre côtière ravagée par trois offensives israéliennes depuis 2008, a lancé Ban lors de sa quatrième et dernière visite à Gaza en tant que secrétaire général de l'Onu.

«C'est une punition collective dont les responsables devraient rendre des comptes», a-t-il poursuivi, depuis l'une des dizaines d'écoles de l'Onu qui prennent en charge les réfugiés palestiniens, plus des trois-quarts de la population de la bande de Gaza.

«Aujourd'hui, 70% des Gazaouis ont besoin d'une aide humanitaire. La moitié des jeunes gazaouis n'ont pas ou peu de perspectives d'emploi ou d'horizon pour leurs espérances», a-t-il encore dénoncé.

Selon la Banque mondiale et l'Onu, le blocus maritime, terrestre et aérien a virtuellement tué toute exportation de Gaza, mené l'économie de la petite enclave coincée entre Egypte, «Israël» et Méditerranée au bord du gouffre. Il prive également de mouvement la grande majorité des 1,9 million de Palestiniens de Gaza.

Mais pour «Israël», ce blocus est nécessaire pour empêcher l'entrée de matériaux permettant aux groupes armés de produire leurs arsenaux artisanaux.

«Cette situation ne peut pas perdurer, elle alimente la colère et le désespoir, elle augmente le danger d'une escalade des hostilités», a affirmé Ban alors que la veille, le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu avait qualifié ce blocus d'«intérêt sécuritaire de haute importance» pour l’entité sioniste, affirmant qu'il n'était «pas prêt à le renégocier».

Ankara, dont la brouille avec «Israël» est née d'un assaut israélien meurtrier sur un navire turc tentant de briser le blocus de Gaza, avait un temps affirmé conditionner la normalisation de ses relations avec «Israël» à la levée du blocus de Gaza.

L'accord entre «Israël» et la Turquie comprendrait finalement la construction avec des fonds turcs d'une centrale électrique, d'une usine de dessalement et d'un hôpital à Gaza.

Source: agences

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