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Accord pour normaliser les relations entre «Israël» et la Turquie

Accord pour normaliser les relations entre «Israël» et la Turquie
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Le Premier ministre israélien Benyamin Netanyahou a confirmé lundi à Rome un accord avec la Turquie pour normaliser les relations des deux pays après six ans de brouille, affirmant que l'économie d'«Israël» allait surtout en profiter.

Accord pour normaliser les relations entre «Israël» et la Turquie

«Je crois que c'est un pas important de normaliser nos relations», a déclaré Netanyahou aux journalistes à Rome après un entretien avec le secrétaire d'Etat américain John Kerry. Cet accord aura «des conséquences immenses pour l'économie israélienne».

«Israël» et la Turquie ont trouvé un accord dimanche pour normaliser leurs relations après six années de brouille causée par un raid d'un commando israélien contre un navire turc chargé d'aide pour Gaza, selon un responsable israélien.

«Israël» s'est notamment engagé à verser 20 millions de dollars (18 millions d'euros) dans un fonds d'indemnisation pour les familles des dix Turcs tués lors de l'assaut contre le navire Mavi Marmara en 2010 en échange de l'abandon par Ankara de poursuites judiciaires contre les militaires israéliens, a indiqué ce responsable sous le couvert de l'anonymat.

Il a également précisé que l'accord prévoit le retour des ambassadeurs à Ankara et «Tel-Aviv».

Tous les détails seront dévoilés lors d'une conférence de presse à Rome lundi à 12H00 locale (10H00 GMT), a-t-il ajouté.

Le Premier ministre israélien Benyamin Netanyahou est actuellement dans la capitale italienne pour des entretiens avec le secrétaire d'Etat américain John Kerry.

Le Premier ministre turc Binali Yildirim s'exprimera lundi sur les termes de l'accord à 13h heure turque (10H00 GMT), a indiqué une source officielle turque.

La Turquie était une alliée régionale capitale d'«Israël» jusque dans les années 2000.

Leurs relations se sont ensuite progressivement détériorées, avant d'être réduites de manière drastique en 2010 en réaction à l'assaut contre le navire turc.

Le ferry faisait partie d'une flottille internationale de six bateaux chargée d'aide humanitaire.

Intérêt des deux pays

Ankara avait posé trois conditions à une normalisation des relations: des excuses publiques pour l'assaut, des indemnisations financières pour les victimes et la levée du blocus de Gaza, contrôlée par le Hamas.

«Israël» impose un strict contrôle sur les livraisons vers la bande de Gaza pour empêcher le mouvement de Résistance Hamas de recevoir du matériel susceptible de servir à mener des attaques contre «Israël».

L’entité sioniste contrôle toutes les entrées et sorties de biens et de personnes de Gaza, à l'exception du terminal de Rafah, vers l'Egypte, que Le Caire tient fermé en quasi-permanence.

Les deux premières conditions ont été partiellement satisfaites et un compromis semble avoir été trouvé sur l'acheminement de l'aide turque aux habitants de Gaza via le port israélien d'Ashdod plutôt que de l'envoyer directement à la bande assiégée, selon Ankara.

Source: sites web et rédaction

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