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L’Arabie saoudite construit une ambassade en «Israël»

L’Arabie saoudite construit une ambassade en «Israël»
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Le Royaume d’Arabie saoudite a débuté la construction d’une gigantesque ambassade en «Israël», probablement la plus importante à «Tel-Aviv», a rapporté dimanche le Réseau Voltaire.Le roi Salmane a désigné le prince Walid Ben Talal (5ème fortune mondiale avec Citigroup, Mövenpick, Four Seasons) comme prochain ambassadeur du royaume à «Tel-Aviv».

L’Arabie saoudite construit une ambassade en «Israël»

Officiellement, les deux parties n’entretiennent pas de relations diplomatiques du fait de l’expulsion par l’ennemi sioniste de la majorité de la population palestinienne, en 1948 (la Nakba).

Cependant le «Pacte du Quincy», signé entre le président Roosevelt et le roi Abdelaziz, en 1945, et renouvelé par le président Bush et le roi Fahd en 2005, prévoit entre autres que «le Royaume ne s’opposera pas au foyer juif de Palestine (futur «État d’Israël»)».

Par ailleurs, le roi Abdallah avait financé à la place des États-Unis l’opération israélienne «Plomb durci» contre la bande de Gaza, en 2008-2009. Ce rapprochement mettait fin à la «doctrine de la périphérie» selon laquelle «Tel-Aviv cherchait à unifier les acteurs non-arabes de la région (Iran, Turquie, Éthiopie) contre les pays arabes».

De plus, le président Shimon Peres s’est exprimé par vidéo devant le Conseil de sécurité du Golfe, en novembre 2013. Les membres du Conseils lui ont posé des questions non pas directement, mais par l’intermédiaire de Terje Rød-Larsen, qui a été le sous-secrétaire général de l’Onu chargé du «processus de paix» au Proche-Orient.

Au cours de ces deux dernières années, «Tel-Aviv» et Riyad se sont montrés intéressés par l’amélioration des liens bilatéraux. A ce titre, le prince Turki al-Fayçal a rencontré plusieurs fois, en tant que représentant non-officiel de son pays, des responsables israéliens dont Amos Yadlin, ancien chef du renseignement militaire israélien. Vers la fin de 2015, le prince saoudien a serré la main, devant les caméras, du ministre de la guerre israélien Moshé Yaalon.

Actuellement, les deux parties mènent ensemble une guerre au Yémen depuis un état-major commun installé dans l’État non-reconnu du Somaliland. La Force «arabe» de Défense commune reproduit le concept du Pacte de Bagdad qui était identiquement militairement commandé par un État qui n’en était pas membre (les États-Unis en l’occurrence).

Ils projettent ensemble plusieurs opérations d’exploitation pétrolière au Yémen et dans la Corne de l’Afrique.

Source: Réseau Voltaire et rédaction

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