noscript

Please Wait...

En Corée du Sud, Ban Ki-moon plaide pour un dialogue avec le Nord

En Corée du Sud, Ban Ki-moon plaide pour un dialogue avec le Nord
folder_openAsie access_time depuis 7 années
starAJOUTER AUX FAVORIS

Ban Ki-moon a plaidé jeudi pour une reprise des discussions avec Pyongyang à l'occasion d'une visite en Corée du Sud qui alimente les spéculations sur les ambitions politiques du secrétaire général de l'Onu dans son propre pays.

En Corée du Sud, Ban Ki-moon plaide pour un dialogue avec le Nord

«Il faut trouver un chemin vers le dialogue», a déclaré Ban lors d'une conférence sur la paix et la sécurité sur l'île de Jeju, dans le sud de la péninsule. Les tensions entre le Nord et le Sud se sont considérablement exacerbées depuis le quatrième essai nucléaire nord-coréen début janvier. Ces dernières semaines, Pyongyang a fait plusieurs propositions de dialogue à caractère militaire pour enrayer l'escalade, mais Séoul a décliné ces offres en y voyant de la «propagande».

L'actuelle administration de la présidente Park Geun-Hye maintient fermement qu'un dialogue avec le Nord ne peut reprendre qu'en cas d'engagements notoires de Pyongyang sur la voie de la dénucléarisation. «La montée des tensions à propos de la péninsule coréenne pourrait jeter un ombre sur toute l'Asie du Nord-Est, et au-delà», a averti Ban Ki-moon.

«Je salue tous les efforts pour avancer, et je me tiens prêt à contribuer personnellement par tous les moyens qui pourraient aider», a-t-il dit. Ban a plusieurs fois été pressenti pour une visite en Corée du Nord. Mais ces projets ne se sont jamais concrétisés. Mercredi, il a affirmé aux journalistes que «la fenêtre pour un dialogue de haut niveau» demeurait ouverte: «Je suis le seul qui ait maintenu un canal de dialogue avec Pyongyang».

Sue le plan de la politique sud-coréenne, une visite en Corée du Nord de Ban ne serait pas anodine, s'il décidait de se lancer dans la course à la présidence sud-coréenne en 2017. M. Ban quittera le secrétariat général de l'Onu à la fin de l'année. Le diplomate a toujours refusé de dire s'il souhaitait briguer la Maison Bleue (siège de la présidence) mais, mercredi, il a laissé entendre que cette hypothèse n'était pas irréaliste, affirmant qu'il devait «envisager ce qu'il ferait en tant que citoyen sud-coréen».

Le parti conservateur Saenuri au pouvoir, qui a essuyé en avril une défaite aussi cinglante qu'inattendue aux législatives, accueillerait très favorablement une candidature présidentielle du plus célèbre de ses diplomates.

La Corée du Sud est très fière de la carrière internationale de Ban Ki-moon, et sa popularité s'en ressent.

Diplomate de carrière, Ban n'a jamais été encarté politiquement dans son pays, bien qu'il fût de 2004 à 2006 le ministre des Affaires étrangères du président libéral Roh Moo-Hyun.

Source: agences

Comments

//