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C’est ainsi qu’«Israël» fut vaincu devant le Hezbollah: Libération de 2000

C’est ainsi qu’«Israël» fut vaincu devant le Hezbollah: Libération de 2000
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La libération des territoires libanais en 2000 étaient en fait une conséquence logique d’un parcours ascendant de victoires réalisées par le Hezbollah dans sa défense face à toutes les guerres imposées par l’armé ennemie.

C’est ainsi qu’«Israël» fut vaincu devant le Hezbollah: Libération de 2000

Cette Résistance s’est poursuivie pendant des années où les positions militaires israéliennes et  celles du collaborateur Antoine Lahd se trouvaient tout au long du soi-disant «zone de sécurité».

En effet, ce qui distingue l’action de la Résistance de celle des guerres régulières est son effort cumulatif qui vise à épuiser l’occupation dans tous les domaines, afin d’obliger sa direction et son public à prendre la décision de se retirer.

Ainsi la persistance de la Résistance sérieuse et active était toujours un défi important et décisif à relever pour réaliser la victoire. Mais puisque la Résistance est une action cumulative, il était normal que ses effets s’étendent dans la société israélienne. A ce moment l’opinion publique israélienne a commencé à faire pression et réclamer à sa direction de se retirer du Liban à tout prix. Mais cette opinion ne s’est pas concrétisée que lorsque l’armée a échoué dans toutes les tentatives de cesser le saignement de ses soldats dans la région sous occupation, et de rétablir la stabilité dans les colonies du nord, cibles des missiles de la Résistance en riposte aux attaques israéliennes contre les régions civiles au Liban.

Etapes et paris de l’ennemi

Un coup d'œil sur les années qui ont précédé la libération du Liban montre que les paris israéliens sont passés par plusieurs étapes selon les évolutions politiques et sécuritaires. Mais la seule considération prise en compte pendant toute la période de la confrontation se concentrait autour du vieillissement probable de la Résistance avec le temps, et du désespoir qui frappera son public qui continue à alimenter cette résistance malgré l’ampleur des sacrifices.

Et pourtant, chaque étape nécessitait des calculs propres. Parfois ils focalisaient sur les évolutions libanaises intérieures et autres régionales. A un autre moment, la partie israélienne a guetté les résultats de l'accord dit de paix conclu à Madrid et qui a réalisé des percées sur les parties palestinienne et jordanienne. Bien que les espoirs israéliens se soient agrippés sur la conclusion d’une réalité politique régionale qui sabote le choix de la Résistance, estimé inefficace dans la confrontation des menaces.

Les différentes étapes de négociations ont coïncidé avec des guerres psychologiques et politiques qui ont cherché à présenter la Résistance comme un choix absurde, et à freiner l’enthousiasme des combattants de la Résistance.

Au niveau pratique, «Israël» a eu peur des effets de la répétition des invasions militaires en guise de finir avec  le Hezbollah. C’est pourquoi la direction militaire a opté pour des choix pratiques. Ceux-là ont été avortés par le Hezbollah, grâce à sa persistance, ses tactiques, sa fermeté et sa détermination à poursuivre le chemin de la Résistance.

Parmi les choix sionistes, on cite l’initiative de mener des offensives étendues sur des régions civiles, dans le but de faire retourner le public contre la Résistance, telles  les deux offensives de juillet 1993 (l'Opération Justice rendue), d’avril 1996 (l’opération Raisins de la colère), et autres attaques qui avaient visé des leaders de la Résistance, en premier lieu le secrétaire général sayed Abbas al-Moussaoui, des cadres djihadistes et des moudjahidines.

En revanche, le Hezbollah a pu inverser les effets de la théorie que l’ennemi a promue pour procurer un consensus intérieur lui permettant de s’adapter avec l’épuisement de ses soldats. En effet cette théorie - équation est basée sur le besoin d’«Israël» de poursuivre l’occupation de de territoires libanais considérés comme «zone de sécurité» pour protéger le nord d’«Israël».

Mais le Hezbollah a infligé de lourdes pertes à l'occupation, des pertes qui ont été coûteuses pour la société israélienne. Ceci a poussé le chef d'état-major Amnon Shahak à assimiler les soldats de l’armée à des canards abattus par les membres du Hezbollah dans un terrain de tirs.

Parallèlement, la stratégie d’artillerie adoptée par le Hezbollah a détérioré la sécurité de colonies du Nord, en riposte à toute attaque contre les régions civiles libanaises.

De même cette stratégie a transformé les colonies du Nord en un obstacle devant le mouvement de l’armée, devenue restreinte de tenir compte de la possibilité d’être visée en étudiant les choix d’élargir le domaine de l’offensive dans la profondeur libanaise. Ainsi cette réalité complexe s’est transformée en facteur supplémentaire de pression qui a accru les pertes et l’épuisement chez l’entité occupante.

C’est ainsi que le Hezbollah a excellé en imposant l’équation d’élargir le domaine de riposte parallèlement à l’élargissement du domaine de l’offensive.

Parmi les principales personnalités qui ont reconnu franchement et directement cette équation, le chef d'état-major actuel Gadi Eizenkot lorsqu’il a expliqué dans une conférence au temps où il était dirigeant de la région du nord: «le Hezbollah a veillé à ne pas tirer des roquettes contre des villes israéliennes qu’en riposte à des opérations israéliennes… et si je ne me trompe pas, tous les tirs de roquettes contre les villes israéliennes intervenaient, comme on l’a déjà mentionné, à la suite d’opérations israéliennes considérées par le Hezbollah comme intrusion» (Institut d'études de sécurité nationale/bulletin de l’armée et de la stratégie/dossier -2-/juin 2010)

Compte tenu de ce qui précède, et suite à l'accumulation des échecs sionistes, et à la stérilité des choix pratiques adoptés pas l’armée de l’ennemi, le responsable à «Tel Aviv» a réalisé que les choix de l’entité sioniste étaient réduits à deux choix réalistes: le retrait au-delà des frontières, ou la poursuite de l’épuisement humain dans la «zone de sécurité» et celui sécuritaire au nord d’«Israël».

Et alors, la direction israélienne, représentée par le premier ministre Ehud Barak, s’est rendue compte que le seul chemin d’en finir avec le bourbier libanais, est d’en sortir, même si cela serait sans aucun accord ou mesures sécuritaires ou politiques. Et c’est ce qui a eu lieu.

Source: Alahednews, traduit par l’équipe du site

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