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HRW: la justice pour les victimes yéménites doit faire partie d’un accord

HRW: la justice pour les victimes yéménites doit faire partie d’un accord
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Les participants aux pourparlers de paix sur le Yémen doivent soutenir les enquêtes internationales sur les violations des lois de la guerre, ainsi que les actions en justice notamment pour compenser les victimes, a déclaré mercredi l'organisation Human Rights Watch (HRW).

HRW: la justice pour les victimes yéménites doit faire partie d’un accord

Ces éléments-clés doivent faire partie d'un quelconque accord de paix, a ajouté l'organisation, alors que des négociations se poursuivent depuis le 21 avril à Koweït, sous l'égide de l'Onu.

«Il est crucial que les négociations de paix sur le Yémen se penchent sur les atrocités passées parallèlement aux futurs arrangements politiques», a estimé Joe Stork, directeur adjoint de HRW pour le Moyen-Orient.

Il a préconisé la mise en place d'un «mécanisme pour enquêter sur les abus, poursuivre les responsables et aider les victimes».

L'organisation de défense des droits de l'Homme a une nouvelle fois pointé du doigt les «frappes aériennes sans discrimination» de la coalition arabe.

Les négociations reprennent

Les protagonistes au Yémen doivent reprendre mercredi des négociations directes à Koweït, a annoncé l'ONU.

Les négociations, qui ont commencé le 21 avril, ont été interrompues dimanche après que la délégation du gouvernement a claqué la porte en accusant les combattants d’Ansarullah d'avoir pris la veille la base des Al-Amaliqa, située au nord de Sanaa.

«Les participants vont se rencontrer mercredi en séance plénière pour poursuivre l'examen de l'ordre du jour convenu», a indiqué dans un communiqué l'émissaire de l'ONU au Yémen, Ismaïl Ould cheikh Ahmed.

Ce sera le deuxième face-face entre les deux parties depuis celui de samedi dans ces négociations difficiles destinées à mettre fin à un conflit.

L'émissaire de l'ONU a indiqué que les deux parties avaient donné leur accord pour une mission d'enquête sur Al-Amaliqa, confiée à une commission chargée de superviser le cessez-le-feu instauré le 11 avril au Yémen.

La commission doit soumettre ses conclusions dans les 72 heures et les deux parties ont promis, selon lui, de les respecter.

Le ministre des Affaires étrangères Abdel Malek al-Mekhlafi, qui préside la délégation du gouvernement, a demandé un retrait d’Ansarullah de cette base militaire.

Le conflit au Yémen a pris une dimension régionale en mars 2015 quand une coalition militaire arabe, sous commandement saoudien, a déclenché une campagne aérienne au Yémen. Le conflit a tué près de 9000 civils yéménites et détruit les infrastructures et les établissements.

Bien qu'un cessez-le-feu soit entré en vigueur le 11 avril au Yémen, des combats se poursuivent dans certaines régions. Les combattants d’Ansarullah contrôlent depuis fin 2014 de vastes pans du territoire yéménite ainsi que de la capitale Sanaa.

Source: divers et rédaction         

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