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Nuit Debout, les anti fa au service du système ?

Nuit Debout, les anti fa au service du système ?
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Eline Briant, Paris

Que peut-il bien se passer dans la tête de l'actuel président François Hollande ces jours-ci ? Il semblerait bien qu'un vent mauvais s'engouffre au sein du pays.

Un bilan très chaotique de sa présidence, des lois toujours plus farfelues et inquiétantes les unes que les autres et un chômage qui fait monter la gronde populaire... On se demande comment bigre, Monsieur le Président trouve la force de se lever le matin.

En tout cas, une chose est sure, il a tenté de redorer son image lors du débat citoyen, le premier de ce genre, la semaine dernière. Pourtant, à y regarder de plus près, cela ressemblait plutôt à une mise en scène médiatique, de connivence avec les journalistes qui n'ont eu de cesse d'attaquer un président déjà à genoux.

L'Express a poussé au détail une anecdote qui n'en est pas une : «une cravate mal ajustée qui jure à l’antenne, – pas un parmi la noria de petites mains qui entourent le chef de l’Etat n’a vu ce point de détail qui n’en est pas un -, un costume d’une sobriété mortuaire rehaussant un teint crayeux, que surlignait un éclairage en plateau d’interrogatoire de commissariat.» Même constat avec le fameux panel de français «casté» pour l’occasion. Quatre Français dûment choisis et chargés d’un catalogue de questions que se posent nos concitoyens: un quartette que l’on n’accablera pas parce que ce n’est tout simplement pas son métier que d’interroger un Président de la République. Que de slogans, de clichés, de phrases toutes faites et attendues! [1]

Nuit Debout, les anti fa au service du système ?

Avec seulement 14,3 % d'audience, se fut donc sans grande surprise, que la très grande majorité des éditorialistes français n'ont résumé cette intervention télévisuelle, la première du genre pour Monsieur Hollande, qu'en déplorant un «bide» complet.

Mais alors, qui donc à été assez fou pour proposer, maintenant, à Monsieur Le Président, une telle initiative, alors même que le débat sur la loi du Travail, et ce qui en reste aujourd'hui continue de faire grand bruit sur la place publique française.

Car oui, le mouvement «Nuit Debout», prend de la place, beaucoup de place. En quelques jours, alors qu'il est utile de rappeler que la France est toujours en «état d'urgence» avec l'interdiction formelle de se rassembler, l'initiative fleurie un peu partout dans l'hexagone et se rependrait même chez nos voisins européens.

En quelques jours, «Nuit Debout», qui se dit spontané, a réussi à monter son propre média télé-radio-internet, et même sa propre librairie. Même la presse française pourtant si prompte à vilipender toute forme de rébellion, se félicite de cette initiative de la jeunesse «pacifiste» assise en cercles des heures durant pour refaire le monde.

Mais alors, qui sont donc ces jeunes héros de la Place de République ?

Après s'être rendu sur cette place parisienne, désormais connue pour ces innombrables commémorations après les attentats contre Charlie Hebdo puis du Bataclan, force est de constater une organisation assez atypique.

L'initiative qui a commencé le 31 Mars propose quotidiennement plusieurs «tables rondes» ou plutôt «rond de camping» sûr de nombreux sujets de société comme la Commission climat, Commission démocratie, Commission Sciences Debout, Commission éducation, Commission économie et politique, Commission Françafrique.

Mais aussi Commission pour la création d’un manifeste, Commission actions (contre les banques, ou encore les multinationales) et Commission vote blanc, ou bien encore Commission transparence (sur les ventes d'armes par exemple).

Et puis, puisque nous sommes en plein mouvement gauchiste, les commissions féminisme et LGBTI ont toutes leurs places.

Bref, beaucoup de commissions donc, mais en tendant nos oreilles, on se demande bien quelle sera la finalité d'un tel mouvement.

Pas de chef, pas de slogans clairs, pas d'objectifs, pas d'analyses de fonds etc.

Dans son article, «Nuit Debout, un mouvement à dormir debout», Thierry Meyssan, président du Réseau Voltaire, s'alarme. Et relève les références explicites des organisateurs aux manipulations de l’équipe de Gene Sharp, qui a organisé pour le compte de la CIA les révolutions colorées et le printemps arabe. Ainsi, il rappelle la lecture de l’appel rédigé par  «Convergence des luttes» (collectif créé par les spectateurs du film « Merci Patron ») où l'on peut y lire :

«Ce mouvement n’est pas né et ne mourra pas à Paris. Du printemps arabe au mouvement du 15M, de la place Tahrir au parc de Gezi, la place de la République et les nombreux autres lieux occupés ce soir en France sont l’illustration des mêmes colères, des mêmes espoirs et de la même conviction (,,,)» .

Déclaration donc assez surprenante quand on sait que ces mouvements qui ont mené au chaos, ont été appuyés voire même orchestrés par la CIA.

Le slogan de «Nuit debout», «On ne rentre pas chez nous», est nouveau dans la longue succession des opérations de Gene Sharp, mais il est tout à fait typique de sa manière d’intervenir : ce slogan ne comprend aucune revendication positive, ne propose rien. Il s’agit juste d’occuper la rue et de distraire les médias pendant que les choses sérieuses se déroulent ailleurs. [2]

Nuit Debout, une branche des indignés

Des «Nuits Debout», tout fait penser au mouvement des «Indignés» espagnols à Madrid ou à celui des «Occupy Wall Street» à New York. Des slogans à la gestuelle, la patte des «sans visage» est là.

Seulement voilà, François Asselineau, Président du parti UPR, prévenait déjà en 2011, le mouvement des Indignés … pas si «sympathique» que ça !

Apparu bon enfant, il a aimanté de nombreux citoyens de bonne foi et dévoués, notamment les jeunes. Puis, des anomalies ont fait très rapidement leur apparition.

D'abord, la médiatisation internationale dont ce mouvement, né en Espagne à bénéficier. Etonnant lorsque l'on connaît la grande difficulté, voir l'impossibilité pour tous ceux qui s'opposent au système mondial d'avoir accès au droit de parole.

Ensuite, le boycott, voir la «traque» de tous militants qui ne s'affichent pas antifascistes (anti-fa) et «Nuit Debout» ne fait pas figure d'exception. On se rappelle notamment de l'expulsion manu militari de Sylvain Baron, fervent activiste sur les questions économiques et européennes, venu s'exprimer à la tribune. Son crime ; il est de droite ! Notons aussi que ce mouvement dispose de caméras à téléobjectif et d'une base de données d'individus très élargie pour de simples militants.

Les «Indignés» se font aussi remarquer pour leur manque crucial d'analyses de fond. Basés sur la non-violence, ils suggèrent à leur auditorat, la réclamation d'une... Gouvernance Mondiale ! Et pas question de s'indigner pour la Palestine, la Libye, le Yémen, La Syrie et tous les pays mis à sac par l'Occident.

D'ailleurs, François Asselineau rappelle en outre, que ce mouvement bénéficie des applaudissements de George Soros ou de Warren Buffet. [3]

Et «Nuit Debout» bénéficie lui aussi du soutien de la Bien pensance française. Autorisé à prendre d'assaut les places de France, alors que nous sommes en plein état d'urgence, le mouvement a déjà fait plus de 150 blessés parmi les forces de l'ordre, des établissements scolaires, des commissariats saccagés, des vitrines vandalisées et un potager créé en arrachant les dalles de la place de la République, rénovée il y a trois ans pour plus de 24 millions d’euros.

La mairie de Paris a refusé de porter plainte.

Et que penser de la présence parmi les organisateurs, de personnalités jadis soutiens d’Action directe (ex-groupe d’extrême gauche, qui organisa dans les années 80, près d'une centaine d'attentats et assassinats et fut en définitive manipulé par les services secrets de l’Otan).[2]

Tous ces participants qui se donnent corps et âmes pour une cause qu'ils croient combattre et qui, manipulés sans le savoir, tombent entre les griffes de ceux-là même qu'ils vilipendent... Voilà donc, un triste tabloïd que nous avons déjà croisé à maintes reprises. L'histoire n'a donc finalement, que très peu de spectateurs assidus....

[1] http://blogs.lexpress.fr/media/2016/04/15/les-raisons-du-fiasco-de-francois-hollande-hier-soir-sur-france-2/

[2] http://www.voltairenet.org/article191181.html

[3] http://www.upr.fr/actualite-facebook/manipulations-et-recuperation-qui-est-vraiment-derriere-les-indignes

Source : French.alahednews

 

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