noscript

Please Wait...

ramadan2024

Syrie: évacuations de blessés de villes assiégées

Syrie: évacuations de blessés de villes assiégées
folder_openSyrie access_time depuis 7 années
starAJOUTER AUX FAVORIS

L'ONU a commencé mercredi à évacuer 500 blessés et malades de quatre villes assiégées en Syrie tandis que la poursuite de négociations de paix à Genève demeurait incertaine après le départ d'une partie de l'opposition.

Syrie: évacuations de blessés de villes assiégées

L'évacuation qui a débuté mercredi «concerne les gens blessés ou malades de quatre villes assiégées», a indiqué à l'AFP une source de l'ONU à Damas.

A New York, le porte-parole des Nations unies, Stéphane Dujarric, a précisé que des membres des familles des blessés et malades faisaient également partie des 500 personnes évacuées.

Le premier bus, qui comptait 15 jeunes gens et dix personnes âgées, a quitté la localité de Zabadani, à l'ouest de Damas, selon un journaliste de l'AFP. D'après une source militaire, 225 autres personnes seront évacuées de la ville voisine de Madaya.

Un autre bus a évacué des blessés et leurs familles des localités de Foua et Kafraya, encerclées depuis des mois par les terroristes.

Négociations incertaines

Du côté de la diplomatie, les discussions intersyriennes indirectes à Genève sous l'égide de l'ONU, battent de l'aile avec le départ de la majorité des négociateurs des principaux groupes de l'opposition réunis au sein du Haut comité des négociations (HCN).

Pour le chef de la délégation de Damas Bachar al-Jaafari, ce départ est une bonne chose. «En partant, ils ont peut-être levé le principal obstacle» aux pourparlers, a-t-il affirmé, accusant le HCN d'être des «extrémistes, terroristes et mercenaires» à la solde de l'Arabie saoudite.

 «Nous ne pensons pas que la réponse réside dans le départ de l'opposition de ces discussions. Tout au contraire (...) Nous voulons que toutes les parties participent activement à ces pourparlers», a réagi le porte-parole du département d'Etat John Kirby.

L'opposition syrienne insiste pour la constitution d'un «organe gouvernemental de transition» doté de pouvoirs exécutifs et dont serait exclu Assad, une ligne rouge pour Damas.

Mais pour Jaafari, la solution politique doit reposer sur un «gouvernement d'union nationale élargi».

Concernant la composition d'un tel gouvernement, il a indiqué qu'il devrait être ouvert à «des membres qui rejettent le terrorisme» et des représentants de l'«opposition nationale qui ne travaillent pas pour le compte de puissances étrangères».

Source : sites web et rédaction

Comments

//