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Le problème d’«Isaël», les capacités militaires du Hezbollah

Le problème d’«Isaël», les capacités militaires du Hezbollah
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Lorsque l'un des rapports sionistes les plus authentiques, celui publié par l'armée d'occupation, évoque les faits et les spéculations à l'ombre des grands défis que confronte l'entité sioniste- en raison de l'accroissement des capacités du péril majeur, représenté par le Hezbollah-  et parle de la prise pour cible de l'aéroport «Ben Gourion»,  des menaces contre la marine israélienne et de l'invasion de colonies proches de la frontière libanaise, en plus de la capacité du parti à capturer des soldats israéliens dans la Le problème d’«Isaël», les capacités militaires du Hezbollahprochaine guerre et à semer la confusion dans la profondeur de l'entité grâce aux missiles qui couvriront l'espace de «Tel-Aviv», tous les paris posés par les israéliens sur une guerre d'usure contre le Hezbollah, «plongé dans le bourbier syrien», auront chuté.

Ce rapport renforce plutôt la théorie selon laquelle le Hezbollah a devancé «Israël» dans une large mesure dans le domaine de l'armement et du renforcement des capacités en matière de missiles et de combat. Des capacités consolidées grâce à la participation à la guerre en Syrie.

Que dit-on dans ce rapport qui reflète l'inquiétude croissante de l'armée ennemie devant les compétences du Hezbollah?

Le rapport en question évoque les estimations de l'armée d'occupation israélienne sur des événements ayant provoqué l'inquiétude de l'ennemi, dont l'intervention russe en Syrie, la mise en œuvre de l'accord nucléaire avec l'Iran, et les mutations en cours en Syrie et en Irak à la suite des frappes assénées à «Daech», en plus de l'accrochage entre l'Arabie et l'Iran.

Le rapport indique que l'intervention russe en Syrie consolide en effet les relations entre Moscou et Washington, vu les intérêts communs entre les deux pays et qui seront plus renforcées chaque fois que les exploits contre «Daech» avancent.

Selon le rapport en question, l'armée israélienne se prépare aux attaques terroristes à la frontière ainsi qu'à la guerre qui pourrait éclater. Une guerre qui se déclencherait suite à un incident local qui pourrait provoquer une escalade. On ajoute dans le rapport que si l'explosion d'une bombe dans «Jal el-Deb» des fermes de Chebaa, qui a eu lieu il y a quelques semaines contre une patrouille israélienne avait fait plusieurs morts parmi les soldats israéliens et si la riposte israélienne avait été plus ferme, une tel incident aurait provoqué une confrontation plus large.

Toujours selon le rapport, des éléments iraniens se trouvent dans le plateau du Golan. De même, l'Iran s'apprête à soutenir le Hezbollah et Hamas. On ajoute que le temps mis par Téhéran pour se rétablir des sanctions, aiderait à freiner les aides iraniennes aux alliés dans la région. On y conclut enfin que toute confrontation avec le Hezbollah sera la plus difficile pour «Israël», surtout que le parti possède des armes modernes létales.

La prochaine guerre contre le Liban, non seulement contre le Hezbollah

Parallèlement au rapport de l'armée sioniste, le site d'Information Wallah rapporte, citant l'ancien président du conseil de sécurité nationale, le général Giora Eiland que la prochaine guerre dans le nord doit se dérouler entre «Israël» et le Liban, puisque le Hezbollah fait partie du système libanais. Il affirme que selon son expérience militaire, la possibilité du déclenchement d'une guerre avec le Hezbollah est mineure, mais que si la guerre éclate, elle sera assez dure. Il évoque dans ce contexte les propos ressassés par le premier ministre de l'entité sioniste, Benjamin Netanyahu qui ne cesse de répéter que «le Hezbollah est empêtré dans le bourbier syrien». Mais ce dernier reconnait que la force du parti, depuis la seconde guerre du Liban en 2006, a augmenté non seulement par la quantité d’armes et le potentiel médiatique, mais aussi dans la force et la précision des missiles.  D'après le général israélien, c’est là où réside le problème majeur.

Il explique que la troisième guerre doit être menée contre le Liban en entier, non seulement contre le Hezbollah, parce que les résultats de cette guerre seront plus périlleux. Selon ses propos, une guerre déclarée entre «Israël» et le Liban, où le Hezbollah fait partie du système politique et de l'État, provoquera une destruction dans une large mesure. «Une destruction que le Liban, les pays européens et les États-Unis, ainsi que les Syriens et les Iraniens ne veulent pas. Ainsi le seul moyen est de pousser le monde à œuvrer pour un cessez-le-feu après trois jours de combats. C'est la politique qui doit être adoptée».

Les combattants du Hezbollah sont en mesure d'entrer dans les colonies

L'analyste sioniste Ur Hiller, indique à la télévision de l'ennemi que les conditions topographiques à la frontière avec le Liban permettent au Hezbollah d'avancer. Il a ajouté  que si 200 combattants du parti avançaient vers la Galilée dans les prés, l'armée israélienne ne pourrait pas le détecter avant leur arrivée à la frontière.

L'expert militaire sioniste Alerand Tal partage ce point de vue. Il juge de même qu'une cellule du Hezbollah pourrait franchir la frontière, prendre le contrôle d'une colonie et prendre en otages des colons et ainsi mener la guerre contre l'armée israélienne sur son propre territoire, non sur la terre libanaise.

«Le Hezbollah possède une capacité plus grande pour asséner des frappes à Israël et ce par le biais des missiles modernes et les capacités de ses combattants prêts et entrainés pour combattre Israël. Ces hommes sont toujours prêts à l'heure H», a-t-il conclu.

Article paru dans le quotidien libanais Ad-diyar,pp traduit par l’équipe du site

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