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Attentat de Bourj al-Barajneh: neuf personnes ont été arrêtées

Attentat de Bourj al-Barajneh: neuf personnes ont été arrêtées
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Le Liban a annoncé l'arrestation de neuf personnes, dont sept Syriens, en lien avec les attentats suicides qui ont tué jeudi 44 personnes à Bourj al-Barajneh, un quartier sud de Beyrouth.

«Jusqu'ici, nous avons arrêté sept Syriens et deux Libanais», a déclaré le ministre libanais de l’intérieur, Nohad Machnouk, précisant que parmi les personnes interpellées figurent un Libanais qui comptait commettre un autre attentat suicide ainsi qu'un trafiquant qui avait fait traverser à certaines de ces personnes les frontières depuis la Syrie.Attentat de Bourj al-Barajneh: neuf personnes ont été arrêtées

L'attaque, qui a été revendiquée par le groupe extrémiste «Daech», a eu lieu dans une rue commerçante bondée du quartier de Bourj al-Barajné, dans la banlieue-sud de Beyrouth, et a fait 43 martyrs et 239 blessés, dont certains sont dans un état critique.

Arrêtés en 48 heures

«Tout le réseau et ses collaborateurs ont été arrêtés en 48 heures», après les attentats, a ajouté le ministre de l'Intérieur, précisant que le plan initial était d'envoyer cinq kamikazes se faire exploser dans un hôpital de la banlieue-sud, l’hôpital al-Rassoul al-A’zam.

«Mais ils ont dû changer de cible en raison des mesures de sécurité autour de l'hôpital», a-t-il dit.

M. Machnouk a affirmé que «le plus dure est de lire leurs procès-verbaux (des terroristes, ndlr)». «Ils  montrent qu’ils ont une volonté insatiable de tuer et de se venger, voire d’apostasier tous les Libanais», a-t-il déploré assurant que les Libanais ont montré qu’ils ne constituent pas d’environnement favorable au terrorisme.

«Pas le dernier!»

Le ministre libanais a également estimé que cet attentat «ne sera pas le dernier!».
Par ailleurs, M. Machnouk a commenté le dernier discours du secrétaire général du Hezbollah prononcé samedi soir. «Ses propos dans lesquels il s’est adressé aux réfugiés palestiniens et syriens étaient responsables et contribuent à baisser la tension», a-t-il jugé.

«Au Liban, nous ne sommes plus dans la phase de lutte contre le terrorisme, mais celle de sa confrontation», a conclu le ministre.

Source: agences et rédaction

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