noscript

Please Wait...

Le Captagon: Témoignage supplémentaire sur la marche de la décadence saoudienne

Le Captagon: Témoignage supplémentaire sur la marche de la décadence saoudienne
folder_openAnalyses access_time depuis 8 années
starAJOUTER AUX FAVORIS

Par Akil Cheikh Hussein

Aucun jour ne passe sans qu'on entende une nouvelle parlant de la mise en échec d'une opération de trafic de drogue vers le Royaume saoudite. Mais la mise en échec de certaines de ces opérations ne constitue que la partie flottante de l'iceberg : Dans les conditions de corruption et de chaos qui règnent ici et là, on peut dire avec assurance que pour chaque opération ratée, pas moins de dix opérations de trafic atteignent leur dénouement «heureux».

Par tonnes, au niveau du poids. Par millions et dizaines de millions, au niveau du nombre des comprimés ou des pilulesLe Captagon: Témoignage supplémentaire sur la marche de la décadence saoudienne déversés en Arabie Saoudite. Cela permet de poser légitimement cette question : Les émirs saoudiens font-ils dans leur vie quotidienne autre chose que se droguer et s'adonner aux activités décadentes en liaison avec cette pratique ?

Son Eminence, le prince Abdul-Muhsin Ibn Walid… Ibn Saoud n'était-il pas sous l'emprise de la drogue même lorsqu'il commandait la gigantesque opération de trafic de Captagon mise en Echec, récemment à l'aéroport de Beyrouth ?

Si son Eminence le fait dans ces conditions si difficiles et si critiques, que dire alors des autres princes qui dans leurs palais et sur les lieux de leurs  abstractions parmi leurs camarades et leurs divers serviteurs, s'adonnent-ils en toute sécurité à la recherche effrénée des plaisirs ? 

Captagon et Shari'a

Et tout cela dans le pays où, à ce que veulent les mensonges, la Shari'a islamique s'applique à merveille, et le souverain n'est autre que celui à qui l'on donne le titre de «Serviteur des deux Sanctuaires sacrés» et du plus grand parmi «ceux qui détiennent le commandement parmi les Musulmans».

Sa majesté est sans aucun doute au courant de ce qui se passe dans ce domaine. Car exception faite de la probabilité de l'usage personnel dont les "symptômes" sont facilement remarquables sur les visages de certains grands responsables du Royaume, au niveau de leurs tics et gestes ainsi qu'au niveau des difficultés d'articuler leurs émissions vocales, les services secrets du Royaume et des pays «alliés» sont tellement puissants que d'aussi gigantesques opérations de trafic de drogue ne peuvent aucunement passer inaperçues par eux.

Dans ce cas, sa Majesté perd sa légitimité d'après les qualifications de la loi islamique que le régime saoudien prétend appliquer, alors qu'à sa place il ne fait qu'appliquer des règles dictées par les caprices des gouverneurs, leurs doctrines malsaines, leur mégalomanie, et leur obsession du pouvoir et de la mainmise sur les richesses des gens et leurs destinées.

D'après les qualifications de la même loi islamique, il perd également sa légitimité s'il n'est pas au courant de ces pratiques illicites pour la loi religieuse aussi bien que positive. Pratiques qui sont le fait des éminents princes de la famille royale et qui sont armées des enseignes officiels du Royaume collés sur les caisses trafiquées.

Avec lui, ils perdent leur légitimité tous ces cléricaux et jurisconsultes qui justifient pour les princes, rien que parce qu'ils sont des princes, ce genre de pratiques révélatrices de la plus laide hypocrisie dans la mesure où elles transgressent nettement la religion et, de ce fait, devraient être punies de la manière la plus dissuasive. 

Mais cela exige un rapport sérieux à la religion, car les gouverneurs saoudiens et leurs semblables ne font de leur usage de la religion qu'un moyen de s'y venger par des moyens dont les drogues ne sont pas les pires. Et pourquoi ? Rien que parce que la religion islamique appelle à l'équité et à l'égalité alors que les Saoud et leurs semblables, de nos jours et des temps passés, se veulent nature supérieure à celle des mortels ordinaires.

Et parce qu'elle interdit les ignominies et les péchés les plus chers à leurs cœurs et auxquels ils s'adonnent au bord de leurs yachts, dans leurs hôtels, boites et autres lieux de distraction où ils commettent des péchés pires que la consommation des drogues et la dilapidation des richesses des Musulmans : Ils font de l'Arabité et de l'Islam la risée de tout le monde.                   

A leurs ignominies et leurs péchés, ils ajoutent la tyrannie et l'injustice : Ce sont ces richesses appartenant aux Musulmans déshérités qui sont et qui continuent d'être payées aux Etats-Unis, à l'Otan, aux Israéliens, aux compagnies sécuritaires et aux groupes takfiri pour qu'ils détruisent l'Afghanistan, l'Iraq, la Lybie, la Syrie et le Yémen… La liste comprend tous les pays et toutes les contrées que le projet sioniste et américain prévoit y imposer son hégémonie.

Des capacités de destruction massive

Les drogues et notamment le Captagon du prince saoudien qui, en mille et un moyen, pénètrent en Arabie Saoudite et dans les autres monarchies du Golfe, sont avant tout produits par ce Printemps arabe dont le but est de repousser les peuples arabes vers des endroits et des temps inexistants. Ce n'est pas étonnant si la production de ces drogues connues par leur capacité hautement destructrice prospère dans  les zones syriennes (et/ou libanaises) occupées par «Daech», an-Nussra et autres groupes terroristes soutenus par le Royaume saoudite et les autres monarchies du Golfe.

Si l'on condamne le Royaume Saoudite pour ce genre de méfaits, la condamnation est plutôt dirigée vers les catégories les plus dégénérescentes dans le pays et à leurs têtes les princes saoudiens? Car plus de 60 pour cent des habitants du Najd, du Héjaz et des autres régions contrôlées par les Saoudiens d'une manière semblable au contrôle israélien imposé aux Palestiniens, vivent sous le seuil de la pauvreté.

Source : Al-Ahednews

//